Saturday, October 31, 2009

QUEM É QUE ESTÁ A ARDER POR CÁ?

La martingale hasardeuse du roi du Maroc à Macao
LE MONDE | 31.10.09 | 13h38 • Mis à jour le 31.10.09 | 13h38 Réagissez (3) Classez Imprimez Envoyez Partagez
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Il s'agissait d'une faute professionnelle et nous nous sommes retirés." C'est ainsi que, dans un entretien à l'AFP, Hassan Bouhemou, le directeur général de Siger ("roi", en grec), le holding qui regroupe les intérêts financiers du roi du Maroc, Mohammed VI, s'est efforcé, mercredi 28 octobre, de mettre un point final à une ténébreuse affaire financière à Macao, l'ancienne colonie portugaise rétrocédée à la Chine.

Edition abonnés Fiche pays : Maroc
L'affaire a été révélée, mardi, par le South China Morning Post. Le quotidien de Hongkong expliquait que le souverain marocain faisait partie de la poignée d'investisseurs privés victimes d'un placement malencontreux dans Macau Legend, un groupe présent dans le jeu, l'immobilier et les transports.

Sollicités par la banque Merrill Lynch, des gestionnaires travaillant pour Siger - mais aussi des fonds spéculatifs et quelques personnes fortunées du vieux continent - avaient apporté, en 2006, près de 400 millions de dollars (270 millions d'euros) à Macau Legend, à la recherche d'argent frais pour financer un projet immobilier, Fishermen Wharf, de parc d'attractions avec casino et ensemble résidentiel.

Fisherman Wharf devait être introduit dans la foulée à la Bourse de Hongkong à un cours tel que ceux qui avaient accepté de prêter de l'argent à la maison mère en échange d'actions de la filiale, souscrites "à prix d'ami", pouvaient espérer réaliser très vite un bénéfice substantiel.

"CHARTE ÉTHIQUE"

Les choses n'ont pas évolué comme prévu. Victime de la crise internationale et de prévisions de fréquentation trop optimistes, le programme Fisherman Wharf avec son casino Babylone a été un échec et, du coup, l'introduction en Bourse de la société a sans cesse été repoussée. Quant à la maison mère, elle aussi malmenée par la crise, elle a pâti en sus de désaccords entre l'un des cofondateurs de Macau Legend, Stanley Ho, un homme d'affaires âgé et malade, et des membres de sa famille.

Des réunions ont eu lieu au printemps pour restructurer la dette. Macau Legend a promis de verser à ses créanciers 100 millions de dollars après avoir, dans un premier temps, offert le double. Mais aucune somme n'a été versée à ce jour.

Dans un communiqué publié mardi au Maroc, Siger explique qu'après avoir constaté qu'"une infrastructure de jeux de hasard" figurait dans les investissements de la holding royale, elle avait fait part, "en décembre 2008", de "son intention de se retirer de cet investissement" au nom de sa "charte éthique". Mais, dans le communiqué, rien n'indique que la demande a été suivie d'effet.

Jean-Pierre Tuquoi

FALA-SE POR AÍ MUITO DE MAFIA MAS CUIDADO COM AS TRÍADES...

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