L'explosion de l'Eurozone envisagée d'ici cinq ans
Par Mathilde Golla
L'économiste Nouriel Roubini
L'économiste Nouriel Roubini connu pour avoir prévu la crise financière de 2008 estime que les pays de la périphérie européenne abandonneront l'euro d'ici cinq ans.
Alors que l'agence de notation Standard &Poor's a dégradé de trois crans la note de la Grèce qui devient ainsi le pays le plus mal noté au monde, l'éminent économiste Nouriel Roubini entrevoit la fin de la zone euro. Dans une tribune publiée dans le Financial Times, l'homme qui avait annoncé la crise financière de 2008 estime que les pays de la périphérie européenne abandonneront l'euro d'ici cinq ans.
Aux yeux de Nouriel Roubini, la crise de la dette qui affaiblit actuellement la zone euro met en lumière les failles de cette union monétaire. De fait, la zone euro n'a jamais été une «zone monétaire optimale», autrement dit un groupement de pays qui a tout intérêt à partager une monnaie unique. Il y a en effet toujours eu de trop fortes divergences économiques et de compétitivité entre les pays de la zone euro. Les pères fondateurs de la zone euro espéraient toutefois que les divergences entre les politiques budgétaires, monétaires et de taux de changes soient compensées par une accélération des réformes structurelles au sein des pays de la zone euro. Ces mesures auraient ensuite permis aux pays de l'eurozone de converger.
Sans convergence économique, la zone euro est vouée à l'échec
Mais «la réalité est tout autre», affirme Nouriel Roubini. Suite à la mise en place d'une politique monétaire commune, les pays se sont rabattus sur l'arme budgétaire pour ajuster leurs politiques économiques. Des politiques très différentes ont été mises en place au sein de l'eurozone. En conséquence, l'absence de discipline budgétaire dans des pays comme la Grèce et le Portugal a côtoyé la naissance de bulles spéculatives dans d'autres pays comme l'Espagne ou l'Irlande. Et au final, les pays de la périphérie sont devenus moins compétitifs.
L'économiste réaffirme ainsi que, pour fonctionner, la création d'une zone monétaire doit être accompagnée d'une même politique budgétaire telle que la mise en place de sources de revenus supranationaux ou l'émission d'obligations souveraines communes. En l'absence de convergence économique, la zone euro est vouée à l'échec, selon l'économiste.
Ainsi, Nouriel Roubini estime qu'il n'existe aujourd'hui qu'un moyen de restaurer la compétitivité des pays périphériques : quitter la zone euro, reprendre des monnaies nationales et déprécier. Un tel scénario parait aujourd'hui inconcevable, relève l'économiste selon qui rien ne dit que dans cinq ans une telle idée n'aura pas fait son chemin, d'autant plus si les économies des pays périphériques stagnent. A moins que l'idée d'une zone euro plus fédérale parvienne à percer, certains dirigeants européens appellent en effet à plus d'intégration européenne.
SE OS ALEMÃES JÁ NÃO QUEREM PAGAR MAIS COMO ACEITARIAM O "FEDERAL"?PARA ALIMENTAR VASTAS LEGIÕES DE PARASITAS POLÍTICOS E DO UNIVERSO?
POR MIM TENHO COMO ADQUIRIDO QUE TANTA PREOCUPAÇÃO COM A EXTINÇÃO DO BALDE HIGIÉNICO NAS PRISÕES ERA DE FACTO UMA PREPARAÇÃO ANTECIPADA DOS DITOS COLARINHOS BRANCOS E TRAIDORES QUE AS IRÃO UM DIA UTILIZAR...
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