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A Cologne, l’agression de dizaines de femmes au Nouvel An suscite l’indignation
Le Monde.fr | 05.01.2016 à 18h20 • Mis à jour le 05.01.2016 à 19h07 |
Par Cécile Boutelet (Berlin, correspondance)
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La maire de Cologne, Henriette Reker, et Wolfgang Albers, le chef de la police locale, lors d'une conférence de presse le 5 janvier.
C’est un événement qui devrait peser lourd dans le débat actuel sur l’accueil des réfugiés en Allemagne. A Cologne, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, la nuit de la Saint-Sylvestre s’est transformée en cauchemar pour des dizaines de femmes, agressées aux abords de la gare centrale.

Cinq jours après les faits, les plaintes se multiplient : 90 femmes ont déclaré à la police avoir été agressées, dont certaines sexuellement, par plusieurs centaines d’hommes « essentiellement d’origine arabe et nord-africaine », a déclaré le chef de la police locale, Wolfgang Albers. Les événements, inédits en Allemagne, ont provoqué la tenue d’une réunion de crise mardi 5 janvier à Cologne.

Lors d’une conversation téléphonique avec la maire de la ville, Angela Merkel a exprimé « son indignation contre ces répugnantes attaques et agressions sexuelles, qui appellent une réponse révère de l’Etat de droit ».

« Il faut tout mettre en œuvre pour que les responsables soient identifiés dans leur intégralité aussi vite que possible, et qu’ils soient condamnés, sans considération de leur origine ou de leur passé ».
A Hambourg et à Stuttgart, des agressions similaires se sont produites le même soir, sans atteindre l’ampleur qu’elles ont eue à Cologne.

Un tiers des plaintes rapportent des agressions d’ordre sexuel

Selon les informations des forces de l’ordre, des centaines d’hommes, jusqu’à un millier d’individus selon la police, s’étaient rassemblés place de la gare à Cologne vers minuit. Sous l’emprise de l’alcool, ils s’en sont pris à des femmes qu’ils ont agressées, soit sexuellement, soit pour leur voler leur portable ou leur sac à main.

Environ un tiers des quelque 90 plaintes déposées jusqu'à mardi midi rapportent des agressions d’ordre sexuel. Le nombre de victimes réelles pourrait être beaucoup plus élevé, estime la police. « C’est une nouvelle dimension de la violence. Nous n’avons jamais vu cela », a déclaré Arnold Plickert, président du syndicat de la police en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. L’enquête est en cours pour identifier les auteurs des agressions. La police n’a pour l’instant procédé à aucune interpellation.

A Cologne, les événements ont provoqué une forte émotion. Une réunion de crise s’est tenue mardi après-midi dans la perspective du Carnaval, qui doit rassembler à la fin du mois un million de personnes dans la ville, une manifestation habituellement très pacifique. « La police et la justice prendront toutes les mesures nécessaires contre cette nouvelle dimension de la violence et des agressions sexuelles par des groupes d’hommes », a déclaré la ministre-présidente du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Hannelore Kraft.

Ralf Jäger, ministre de la justice régional, a annoncé qu’un nouveau plan de déploiement des forces de l’ordre serait adopté pour la semaine du carnaval et un renforcement de la sécurité. « Nous le devons à la fois aux femmes et aux réfugiés nord-africains, qui veulent vivre en paix chez nous », a souligné le ministre. « Il est important que ce genre d’incident ne remette pas en cause les festivités du carnaval », a déclaré la maire de Cologne, Henriette Reker. Celle-ci avait été agressée par un activiste allemand d’extrême droite opposé à l’accueil des réfugiés, charge qu’elle supervisait à Cologne jusqu’à son élection comme maire de la ville en octobre.

L’extrême droite tente de s’emparer de l’affaire

A Berlin, les responsables politiques ont multiplié les réactions, mardi, tant le sujet peut être explosif dans le contexte actuel. Le parti d’extrême droite NPD et le parti populiste de droite AfD se sont saisi de l’affaire pour attaquer les partis traditionnels sur la question des réfugiés.

Le site Spiegel Online a fermé les forums sous ses articles sur le sujet devant le grand nombre de commentaires insultants déposés par les internautes.

Heiko Maas, ministre de la justice, a promis la fermeté contre les auteurs des agressions. Le ministre de l’intérieur, Thomas de Maizière, a jugé les attaques contre les femmes « odieuses et inacceptables ». Il a ajouté que « l’apparente participation de personnes issues de l’immigration » ne devait pas « conduire à ce que les réfugiés, quelle que soit leur origine, venus chercher chez nous la protection contre les persécutions, fassent l’objet d’une suspicion générale », a déclaré M. de Maizière.

L’Allemagne est habituellement considérée comme un pays particulièrement sûr pour les femmes. Les enquêtes d’opinion montrent que de nombreux Allemands s’inquiètent des conséquences de l’accueil de milliers de réfugiés dans leur pays, notamment sur le sujet sensible des rapports entre les hommes et les femmes.

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Internacional
Polícia procura 1000 homens por assédio sexual em massa


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A polícia alemã procura 1000 homens por terem assediado sexualmente dezenas de mulheres na noite de passagem de ano, em Colónia, lê-se no site da NBC.


A PANELEIRAGEM NÃO DÁ CONTA DE TANTO CARALHO PORTANTO OS ACOLHIDOS SÓ PODEM ENCHER DE LEITE AS CONAS DAS INDÍGENAS.E SEM PIROPO...

PS

A SHARIA SEGUE DENTRO DE MOMENTOS...