MULTICULTURALISMO TERRORISTA

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Al-Qaida serait toujours active sur le territoire espagnol
LE MONDE | 14.02.07 | 18h30 • Mis à jour le 28.05.07 | 15h28
MADRID CORRESPONDANTE

barak El Jaafari, un maçon marocain installé dans la ville catalane de Reus, a été arrêté le 4 février. La police espagnole voit en lui un membre important d'Al-Qaida en Espagne. Elle le soupçonne d'appartenir au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien et d'avoir organisé l'envoi de croyants radicalisés en Irak, afin de perpétrer des attentats-suicides. Selon la presse catalane, El Jaafari aurait d'ores et déjà recruté 32 personnes à cet effet. La police marocaine le soupçonne d'être lié à plusieurs attentats, dont ceux de Casablanca, en mai 2003.





Fernando Reinares juge le profil d'El Jaafari révélateur. Cet ancien conseiller du ministre de l'intérieur pour les questions de terrorisme international (de 2004 à 2006), aujourd'hui chercheur à l'Institut royal Elcano, y voit le signe du haut niveau d'activité des groupes djihadistes en Espagne et de l'importance qu'a prise le GSPC. "Aujourd'hui, affirme-t-il, l'Espagne est davantage encore une cible pour Al-Qaida qu'il y a trois ans, au moment des attentats du 11 Mars à Madrid."

A l'époque, l'Espagne était engagée au côté de George Bush dans la guerre d'Irak. Mais la défaite électorale du conservateur José Maria Aznar, trois jours après les attentats du 11 mars 2004, et son remplacement par le socialiste José Luis Rodriguez Zapatero, qui avait aussitôt annoncé le retrait des troupes espagnoles d'Irak, n'a pas écarté la menace.


INSTIGATEUR, PEUT-ÊTRE PLUS


D'abord, parce que l'Espagne reste engagée militairement en Afghanistan et au Liban. Or, en juin, puis en septembre 2006, Ayman Al Zawahiri a appelé les musulmans à combattre les troupes étrangères présentes dans ces deux pays. Ensuite, explique M. Reinares, parce qu'en juillet 2006, le numéro deux d'Al-Qaida a appelé à "libérer" par le djihad des territoires anciennement musulmans, parmi lesquels il a cité Al-Andalous, et qu'en décembre 2006, il s'est référé à Ceuta et Melilla, deux villes espagnoles enclavées au Maroc. "C'est une menace directe contre l'Espagne et le Portugal", fait valoir l'expert.

La menace est aussi mesurée par le nombre et la "qualité" des arrestations effectuées par les services de lutte antiterroriste. "Si, en Grande-Bretagne, la menace vient directement d'Al-Qaida, en Espagne, elle passe plutôt par des groupes associés comme le GSPC et le Groupe islamique combattant marocain (GICM)", précise M. Reinares. Récemment, la police constate une montée en puissance des Pakistanais. D'un point de vue géographique, la Catalogne est devenue le principal centre d'activité djihadiste du pays.

L'universitaire conteste la théorie selon laquelle Al-Qaida se résumerait à un label franchisé utilisé par des groupes autonomes et émiettés. Al-Qaida s'est associée à des groupes régionaux, tels le GSPC, avec lesquels elle entretient des liens. Selon lui, des "cellules indépendantes" peuvent se constituer sur le terrain, "mais une partie de ces cellules sont détectées et utilisées par ces groupes". Pour les attentats du 11 mars 2004, analyse-t-il, "Al-Qaida a été l'instigateur, et peut-être plus." Les forces de l'ordre se sont adaptées devant "l'échec du renseignement" qu'a représenté le 11 Mars. "A l'époque, ajoute-t-il, à peine 100 policiers et gardes civils étaient chargés de lutter contre le terrorisme international. Nous en sommes à 600. L'engagement est de dépasser les 1 000 d'ici à 2008."

Cécile Chambraud





PORTUGAL UM PAÍS COM MUITOS MILHARES DE DEMOCRATAS BEM PENSANTES E BEM INSTALADOS NA MESA DO ORÇAMENTO, FOI TORNADO NUM PAÍS EXÍGUO, SEM COESÃO SOCIAL E NACIONAL.FORAM SEMEADAS OS GERMES DA DESTRUIÇÃO.PRINCIPALMENTE À CUSTA DA SEGURANÇA INTERNA E EXTERNA DAS POPULAÇÕES.



Coup de filet antiterroriste en Espagne
LEMONDE.FR avec AFP | 28.05.07 | 16h00 • Mis à jour le 28.05.07 | 16h00



a police espagnole a réalisé un coup de filet antiterroriste dans les milieux islamistes, lundi 28 mai, procédant à quinze arrestations, principalement en Catalogne, a indiqué le ministère de l'intérieur espagnol. Le réseau démantelé "effectuait un travail de prosélytisme et d'endoctrinement par l'enseignement radical des préceptes islamiques, à travers l'exaltation du djihad", selon le communiqué du ministère.




Les personnes interpellées sont soupçonnées d'être liées à "diverses organisations terroristes implantées dans le nord de l'Afrique et dans d'autres pays" comme l'Irak, auxquelles elles auraient envoyé des combattants et qu'elles auraient contribué à financer.

Parmi les quinze personnes interpellées, toutes "accusées de délit d'intégration d'une organisation terroriste", figurent treize Marocains et deux Algériens. Cette opération a été menée sous l'autorité du juge antiterroriste madrilène Baltasar Garzon. Les arrestations ont eu lieu dans cinq localités de Catalogne – Barcelone, Badalona, Santa Coloma de Gramanet, Igualada et Mataro –, ainsi qu'à Malaga (Andalousie) et à Aranjuez (région de Madrid).

"AL ANDALUS", TERRE DE DJIHAD


Des perquisitions ont été effectuées aux domiciles des personnes arrêtées et la police a saisi du matériel informatique, des documents manuscrits, des agendas, des téléphones mobiles et des "documents sur le djihad", selon le communiqué.

Cette opération est "étroitement liée" au réseau de "recrutement et de soutien logistique" démantelé en janvier et dont "vingt-deux membres présumés avaient été arrêtés à Madrid, en Catalogne et au Pays Basque", a précisé le ministère de l'intérieur. Depuis plusieurs mois, et plus particulièrement depuis les attentats perpétrés au Maroc et en Algérie au mois d'avril par la branche d'Al-Qaida au Maghreb, l'Espagne est particulièrement vigilante face à la menace islamiste.

Le groupe terroriste a plusieurs fois mentionné dans ses récents communiqués "Al Andalus", le nom de la péninsule ibérique sous domination musulmane entre les VIIIe et XVe siècle, comme référence mythique et territoire à reconquérir par le djihad.

CONTINUEM COM O VOSSO COMISSÁRIO DAS MINORIAS , FAÇAM MAIS FESTIVIAS, DÊM MAIS NACIONALIDADE, EMPREGUEM-SE MAIS COM PATRÕES ISLÂMICOS, CONTINUEM A FECHAR QUARTEIS E PROTELAR A OPERACIONALIDADE DAS FA PARA FACILITAR OS DESEMBARQUES CLANDESTINOS E AOS POUCOS IRÃO CONQUISTANTDO O VOSSO LUGAR NA HISTÓRIA COMO O MAIS NEGRO EM MAIS DE 800 ANOS... MAS DEPOIS NÃO SE ADMIREM SE FOREM JUNTOS COM AQUELES QUE ANDAM A DEIXAR INSTALAR...