Friday, May 24, 2013

POR CÁ OS DESCOLONIZADORES ANDAM A COLONIZAR-NOS EM FORÇA.COM OS ANTIGOS DESCOLONIZADOS...MAS OS OUTROS É QUE ESTÃO A VER MAL A COISA...

La Suède secouée par une révolte des banlieues

Avec la crise, le soulèvement de quartiers déshérités n'épargne plus l'État-providence scandinave.

Voitures incendiées, fenêtres et vitrines cassées, jets de pierre sur la police et les pompiers: le scénario, connu en France ou en Grande-Bretagne, constitue un vrai choc pour la ­Suède, plus habituée à être désignée comme un exemple de justice sociale et d'intégration.Ces émeutes ont démarré dimanche soir à Husby, une banlieue située au nord-ouest de Stockholm. Mercredi soir, après trois nuits d'agitation, les violences ont gagné d'autres banlieues situées, cette fois-ci, au sud de la capi­tale suédoise. Dans la ville d'Hagsätra, un agent de police, sérieusement blessé à la tête par un jet de pierre, a dû être hospitalisé. Plusieurs bâtiments, dont un restaurant et un commissariat de police, ont été incendiés, s'ajoutant aux écoles et centres culturels dégradés depuis dimanche. Les pompiers de la ville, appelés sur plus d'une centaine d'incendies et souvent ralentis par les violences, se sont dits «dépassés» par les événements. L'appel au calme lancé mardi par le premier ministre de centre droit, Fredrik Reinfeldt, qui demandait aux «parents et aux adultes» d'agir pour éviter de nouvelles violences, n'a toujours pas été entendu.
«Pourquoi font-ils ça?» s'interrogeait, jeudi matin, la presse suédoise, abasourdie. «Ils», ce sont les jeunes de ces quartiers défavorisés, qui comptent une forte proportion d'immigrés et, surtout, un taux de chômage bien plus élevé que la moyenne nationale. L'étincelle de ces émeutes semble être la mort, la semaine dernière, d'un habitant de Husby abattu par la police, alors qu'il menaçait des agents avec une machette.

Délit de faciès

Cependant, pour beaucoup d'observateurs, ces violences doivent être mises sur le compte d'un accroissement spectaculaire de la pauvreté dans la société suédoise. Depuis les années 1990 et une crise bancaire dévastatrice pour la Scandinavie, la Suède a en effet largement diminué la taille de son État-providence, entraînant une forte croissance des inégalités. Les immigrés, qui constituent 15 % de la population suédoise, ont été les premiers touchés, en parti­culier les plus jeunes.
«Je comprends pourquoi beaucoup de gens qui vivent dans ces banlieues et à Husby sont inquiets, en colère et préoccupés», a admis la ministre de la Justice, Beatrice Ask. «L'exclusion sociale est une cause très importante de nombreux problèmes. Nous comprenons cela», a continué la ministre, en pesant ses mots. Cette dernière s'est retrouvée, il y a quelques mois, au centre d'un débat sur les méthodes de la police de Stockholm, accusée de contrôler plus souvent l'identité des personnes de couleur. Beatrice Ask avait alors déclaré que les personnes faisant l'objet de contrôles réagissaient parfois de manière un peu trop sensible face à la police. Son commentaire, maladroit, avait relancé le débat sur la montée du racisme en ­Suède. Le parti anti-immigrés et eurosceptique des Démocrates de Suède, dont certains membres sont d'anciens néonazis, se trouve d'ailleurs, à moins d'un an des prochaines élections législatives, en troisième position des sondages.
A RAPAZIADA DO TUDO E DO SEU CONTRÁRIO ESQUEÇE QUE DEPOIS DUM CLICK QUALQUER A MALTA PASSA DE MANSO A ENRAIVECIDO...

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