Tuesday, December 17, 2013

QUEREM VER QUE OS VENDEDORES DE COUVES DO INTENDENTE SE ESTÃO A IR EMBORA?Ó COSTA SALVAR O PLANETA ESTÁ DIFÍCIL...

Depuis le Portugal, des centaines d'Indo-Pakistanais «covoiturés» à Paris
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Par Christophe CornevinMis à jour le 17/12/2013 à 08:34 Publié le 17/12/2013 à 06:00
À la nuit tombée, les clandestins étaient déposés aux portes de la capitale, sachant que les chauffeurs reprenaient au retour d'autres sans-papiers pour les réacheminer vers le Sud.
Un réseau de «convoyage» low-cost a été démantelé en région parisienne. Un «aller simple» entre Lisbonne et Paris était fixé autour de 300 euros, la facture grimpait à 350 euros pour l'Italie, 800 euros pour la Belgique et jusqu'à 1500 euros pour la Grande-Bretagne.


L'opération coup-de-poing menée vendredi et samedi en région parisienne, dans les Landes et au Portugal, que révèle Le Figaro, vient de mettre au jour une filière d'immigration clandestine qui étonne tant par son ampleur que par son mode opérsdvadminatoire. Baptisée «Mascaret», cette opération a permis le démantèlement d'une structure criminelle ayant inventé un tentaculaire système de «convoyage» low-cost et sur mesure de clandestins asiatiques en voiture à travers l'Europe. Au dernier stade de l'enquête menée par l'Office central pour la répression de l'immigration irrégulière et de l'emploi d'étrangers sans titre (Ocriest), ce trafic de migrants a réalisé quelque 400 voyages en un an, permettant d'assurer le transit d'environ un millier de clandestins. Lundi, une dizaine d'organisateurs et de passeurs présumés étaient en garde à vue en France, mais aussi au Portugal, dans le cadre d'une commission rogatoire délivrée par Jean-Michel Gentil, juge d'instruction à la juridiction interrégionale spécialisée de Bordeaux.
L'affaire commence avec l'interception par la Police aux frontières (PAF) les 2 juin et 14 juillet 2012, à la frontière pyrénéenne, à Hendaye et Modane, de deux curieux convois de voitures de tourisme immatriculées au Portugal. Toutes conduites par des Pakistanais ayant des papiers portugais en règle, elles abritaient à leur bord quelque 35 compatriotes clandestins, mais aussi des Sri-Lankais ou des Indonésiens démunis de tout titre de séjour. «Dans le cadre d'une enquête préliminaire confiée au départ à la Brigade de recherche régionale (BMR) des Pyrénées-Atlantiques, le visionnage d'images de vidéosurveillance au péage autoroutier laissait apparaître le passage de six convois similaires entre juin et août 2012», précise un policier.
L'affaire prend une telle ampleur que l'Ocriest s'empare du dossier. De minutieux recoupements effectués sur la téléphonie ainsi qu'un long travail de filature a permis d'identifier ce qu'un policier a appelé une «petite armée de chauffeurs», ainsi que les deux «têtes» de réseau. L'une installée dans la région de Lisbonne, d'où partaient les candidats à l'exil ; l'autre à Saint-Denis, où étaient organisés la réception et l'hébergement des clandestins en France.
Rituel quasi immuable

Pour ne pas tomber dans les filets de la police, les organisateurs transportaient leur «marchandise» d'êtres humains comme les «narcos» le font habituellement avec la drogue dans le cadre de «go-fast». Selon un rituel quasi immuable, les convois, composés de deux à huit berlines ou monospaces, traçaient la route en fin de semaine. Une voiture ouvreuse, vide de tout «client», précédait le cortège d'une trentaine de minutes pour donner l'alerte en cas de barrage ou de contrôle intempestif. À la nuit tombée, les clandestins étaient déposés aux portes de la capitale, sachant que les chauffeurs reprenaient au retour d'autres sans-papiers pour les réacheminer vers le Sud. Cette noria fonctionnait ainsi à flux tendus, sachant, comme le précise la commissaire Anne-Laure Arassus, chef adjointe de l'Ocriest, que les «migrants choisissaient et pouvaient modifier leur destination finale en fonction des facilités de demandes d'asile accordées par les différents pays au sein de l'espace Schengen». Une fois sur place, ils occupaient des emplois non déclarés dans le milieu du BTP, de l'hôtellerie ou encore de la restauration. «Si la plaque parisienne restait la destination la plus courue, les organisateurs proposaient d'autres points de chute en modulant les tarifs de transport», précise un enquêteur. Ainsi, si un «aller simple» entre Lisbonne et Paris était fixé autour de 300 euros, la facture grimpait à 350 euros pour l'Italie, 800 euros pour la Belgique et jusqu'à 1500 euros pour la Grande-Bretagne, où l'ordonnance d'habeas corpus interdit les contrôles d'identité dits de routine. Lors de perquisitions menées à Aubervilliers et à Saint-Denis, les policiers ont notamment saisi samedi matin des ordinateurs et des téléphones portables susceptibles d'affiner les contours de la filière. Dans le même temps, au Portugal, où six trafiquants ont été écroués, la police locale a découvert des faux papiers ainsi que des bordereaux «MoneyGram» établissant l'envoi d'une partie des bénéfices à l'étranger. Plus de 300.000 euros auraient ainsi transité vers le Pakistan.

COMO DIZ A FARMHOUSE PORTUGAL É A EXCEPÇÃO NA EUROPA.E O MAIS FALIDO EVIDENTEMENTE.MAS PRONTOS OS PANELEIROS TÊM SEMPRE CHOURIÇO FRESCO...E OS INTERNACIONALISTAS-HUMANISTAS SEMPRE MATÉRIA PRIMA PARA TRABALHAR DEPOIS DE TEREM CONSEGUIDO ENTREGAR TUDO O QUE TINHA PRETO E NÃO ERA NOSSO...

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