23 décembre 2013
RADICAL – Privés de nationalité pour avoir combattu en Syrie
Des combattants syriens, dans la ville frontalière de Ras al-Aïn, près de la Turquie, le 16 octobre 2013. (AFP)
Des combattants syriens dans la ville frontalière de Ras Al-Aïn, près de la Turquie, le 16 octobre dernier. (AFP)
Le gouvernement britannique s'inquiète des aventures syriennes de ses ressortissants, et il est déterminé à utiliser tous les pouvoirs à sa disposition pour y couper court. Face à un contingent de Britanniques estimé à entre 40 et 240 individus, Theresa May, la ministre de l'intérieur, a adopté une stratégie sans concession : le retrait de nationalité.
Selon les chiffres compilés par le Bureau of Investigative Journalism (BIJ), une ONG britannique, 37 binationaux se sont vu retirer leur nationalité britannique depuis l'entrée en fonction de Mme May, en mai 2010 – dont 20 sur la seule année 2013.
Une hausse qui s'explique essentiellement par la guerre en Syrie, selon un ancien haut responsable du ministère des affaires étrangères britannique interrogé par le BIJ. Si le gouvernement n'a jamais communiqué officiellement le détail des chiffres, la fréquence des retraits de nationalité aux combattants du front syrien est un « secret de polichinelle » dans les hautes sphères du pouvoir, à en croire cette source.
La ministre de l'intérieur ne s'en est d'ailleurs pas cachée, en déclarant la semaine dernière devant les députés que le retrait de nationalité faisait partie des options pour punir « les gens qui partent du Royaume-Uni pour aller se battre en Syrie », identifiés à leur retour comme de potentiels terroristes. Interrogé par le BIJ, le ministère a ajouté que la nationalité était un privilège qui pouvait être retiré si le cas se justifiait. Il réfléchirait même à étendre la possibilité de retrait de nationalité aux non-binationaux, ce qui est actuellement impossible.
Le BIJ dénonce le secret qui entoure cette pratique : la décision de retrait de nationalité n'appartient en effet qu'à un juge consulté par le gouvernement, sans procès public. A effet immédiat, elle contraint souvent les individus visés à mener leurs procédures d'appel depuis l'étranger, où ils sont bloqués. Et, selon Benjamin Ward, un haut responsable de l'ONG Human Rights Watch, cette pratique les expose au risque de torture et de mauvais traitements dans leur pays d'origine – bien que certains soient nés au Royaume-Uni.
DEPOIS TEMOS A COMUNIDADE ISLÂMICA MAIS PACÍFICA DO PLANETA(APAGANDO DA FOTOGRAFIA AQUELE GAJO QUE TENTOU MATAR O REI DO AFEGANISTÃO CLARO) A PRECISAR DE MAIS ANIMAÇÃO...QUE É CONHECIDO DE TODO O PLANETA A QUANTIDADE DE CORNOS MANSOS QUE SE ESCONDEM DEBAIXO DE CADA PEDRINHA DA CALÇADA À PORTUGUESA...
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