Thursday, March 29, 2007

LÁ COMO CÁ... "JOVENS"...

e candidat de l'UMP à l'Elysée, Nicolas Sarkozy, a accusé, mercredi soir, Ségolène Royal et François Bayrou, d'être "du côté des fraudeurs" et des "émeutiers" , au lendemain des violents incidents de la Gare du Nord, à Paris.
"Quand je pense que deux candidats à l'élection présidentielle ont osé prendre la défense d'un individu connu pour 22 délits, qui se permet de frauder et de ne pas payer son ticket dans le train, qui, une fois interpellé, se permet de frapper des fonctionnaires qui font juste leur travail avec honnêteté, dans la légalité, qui déclenche une émeute avec des voyous qui cassent une gare, qui cassent des abribus !" a-t-il lancé, lors d'un meeting à Lille.

"Ceux qui prennent le parti des émeutiers et des fraudeurs ne leur rendent pas un service. Ils ne sont même pas généreux car ce n'est pas rendre service à une minorité que de laisser à penser que dans la démocratie française on peut faire n'importe quoi, n'importe comment", a poursuivi le candidat.
"Il faut mettre des règles, il faut mettre des lois, il faut de l'autorité et il faut du respect", a ajouté l'ex-ministre de l'intérieur. "Et bien, c'est clair : l'autorité et le respect, c'est de notre côté, la fronde et le soutien à la délinquance c'est de l'autre côté !"
"Si certains sont du côté des fraudeurs, moi je suis du côté de tous ces honnêtes gens qui [payent] leur billet", a insisté Nicolas Sarkozy. "Si certains défendent les émeutiers, moi je pense à tous ces gens qui travaillent dur et qui se disent, ceux qui cassent, ils cassent ce qu'on va payer avec le prix de notre travail."
Le président de l'UMP, qui est sorti de son texte pour cette longue tirade sur les incidents de la Gare du Nord, a invité les journalistes à ne pas appeler "ces voyous des jeunes car les jeunes n'ont rien à voir avec cette minorité de voyous".
Il a également dénoncé un "amalgame" fait, selon lui, "avec un certain nombre de quartiers où la majorité des gens qui y vivent sont des honnêtes gens, qui utilisent les métros et les trains et ne supportent plus la dictature des bandes, des voyous et des délinquants". Nicolas Sarkozy a assuré que cet amalgame ne correspondait pas à ses valeurs.
"Je ne mets pas sur le même plan la victime et le délinquant. La victime a plus de prix pour moi que le délinquant", a-t-il expliqué. "Je vais vous dire le choix que j'ai fait : je n'accepte pas les fraudeurs, je n'accepte pas la fraude, parce que le prix de la fraude, c'est les plus pauvres de nos concitoyens qui le payent pour cette minorité qui s'exonère de tout. Ça ne peut pas durer !" "Il paraît que ceux qui cassaient la gare du Nord cette nuit scandaient mon nom. Ils ont raison. Ils ne me considèrent pas comme un ami. Je confirme : je ne suis pas leur ami", a ajouté le candidat de l'UMP à l'Elysée.

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