Thursday, April 9, 2015

O CEDH OU É EXTINTO OU A EUROPA FICA ESCRAVA DAS DIFERENÇAS

La France condamnée par la CEDH pour ne pas avoir relogé une famille
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Par Caroline PiquetMis à jour le 09/04/2015 à 15:07 Publié le 09/04/2015 à 14:05
Logement insalubre à Toulouse. Photo d'illustration.
La requérante, une quadragénaire camerounaise vivant avec sa fille et son frère, avait obtenu en 2010 un jugement enjoignant l'Etat de la reloger, mais elle ne l'avait toujours pas été plus de trois ans et demi après.


Pour la première fois, la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a condamné jeudi la France pour ne pas avoir accordé de logement à une famille alors même qu'elle devait le faire en urgence. L'affaire remonte à 2010. Cette année là, Elisabeth Tchokontio Happi, qui vit en région parisienne depuis 2003, apprend qu'elle doit être relogée en urgence au motif que son logement est indécent et insalubre. D'ailleurs, la commission de médiation départementale décrète que sa situation est urgente et prioritaire. Sauf qu'aucune offre ne lui ait faite dans les six mois qui suivent cette décision.
Cette ressortissante camerounaise vivant avec son frère et sa fille saisit alors le tribunal administratif de Paris, comme le permet la loi Dalo (droit au logement opposable) du 5 mars 2007. «Cette loi prévoit que le droit à un logement décent et indépendant, pour toute personne n'étant pas en mesure d'y accéder par ses propres moyens ou de s'y maintenir, est garanti par l'État, qui est désormais soumis à une obligation de résultats, et non plus de moyens», rappelle la CEDH. Autrement dit, les pouvoirs publics doivent reloger les ménages qui ont formulé un recours Dalo. Fin 2010, la justice enjoint alors le préfet d'assurer le relogement d'Elisabeth Tchokontio Happi. Mais rien n'est fait. Deux ans plus tard, le tribunal condamne l'État à verser une astreinte financière de 8400 euros à fonds spécial. En vain. «À ce jour, la requérante et sa famille n'ont toujours pas été relogées», stipule la CEDH.
Violation du droit à un procès équitable

Désespérée, la locataire de 43 ans dépose, avec l'aide de son avocat Me François Ormillien, un recours auprès de la CEDH en octobre 2012. Le motif de sa requête est simple: elle se plaint de ne pas avoir été relogée en dépit de décisions qui lui étaient favorables. Après examen de son dossier, une chambre composée de sept juges a considéré que le gouvernement français ne pouvait «faire valoir un manque de ressources pour expliquer que la requérante» n'avait toujours pas été relogée, plus de trois ans et demi après la première décision de relogement. Dans ce cas présent, la Cour a estimé que la France avait violé l'article 6 § 1 de la Convention européenne des droits de l'homme, qui consacre le droit à un procès équitable. Dans le détail, cet article dit notamment que «toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi».
Si sa cliente vient «de se voir proposer un nouveau logement», l'avocat espère que l'arrêt de la Cour va «donner un moyen de pression pour la suite» pour les nombreuses personnes qui sont dans la même situation. En principe, cet arrêt a force obligatoire: c'est-à-dire que la France va devoir prendre des mesures en conséquence. Pour l'heure, cette décision n'est pas définitive. Il faut pour cela laisser couler un délai de trois mois, le temps que les parties du dossier face une demande de renvoi. Mais une fois que l'arrêt sera définitif, il sera transmis au Comité des Ministres du Conseil de l'Europe qui en surveille l'exécution. «Là, l'Etat peut prendre des mesures individuelles, à destination du requérent et des mesures plus générales sur l'ensemble du pays», explique une porte-parole de la CEDH. Sous combien de temps? Difficile de le savoir. «Cela peut prendre plusieurs années», ajoute-t-elle.
Depuis 2008, l'Etat a été sanctionné à hauteur de 65 millions d'euros

Du côté des associations qui défendent les droits des mal logés en France, on salue l'arrêt de la Cour européenne. «Cette décision adresse un message clair: aujourd'hui, on dit à la France qu'il ne suffit pas de mobiliser un certain nombre de moyens pour se dédouaner de l'obligation de reloger des ménages. Mais qu'elle doit faire encore davantage d'efforts pour faire appliquer la loi Dalo, qui ne l'est pas encore partout sur le territoire», déclare au Figaro Christophe Robert, secrétaire général de la Fondation Abbé Pierre. Un avis partagé par Mathieu Hoarau, chargé de mission Dalo en Île-de-France pour le Secours catholique. «C'est une décision intéressante qui va interpeller la France et obliger les autorités à appliquer la loi», espère-t-il.
A ce jour, 60.000 ménages attendent d'être relogés, dont 44.000 en Île-de-France, selon le Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées (HCLPD). Et en 2014, plus de 8500 jugements ont été prononcés pour des non-relogements de personnes pourtant reconnues comme devant bénéficier du Dalo, selon cette instance chargée du suivi de la loi de 2007. «Entre 2008 et 2013, l'Etat a versé 65 millions d'euros pour non-relogement de bénéficiaires du droit au logement opposable», souligne auprès de l'AFP son secrétaire général, René Dutrey. Pour lui, l'Etat, plutôt que d'avoir à payer ces sommes, devrait mettre «enfin les moyens nécessaires pour faire respecter le droit au logement opposable». Il faut mettre en place «un plan d'urgence, comportant des objectifs chiffrés par territoires», a-t-il plaidé jeudi après la publication de l'arrêt de la Cour de Strasbourg.

POR CÁ AGORA É MAIS CRIANÇAS.TEMOS QUE PAGAR PARA AS CRIANÇAS.AINDA NÃO PORTUGUESAS PORQUE AINDA NÃO FIZERAM OS ANOS TODOS NA "ESCOLA PÚBLICA" DE ONDE SAIRÃO "PORTUGUESAS" DE GEMA E CÁ HÁ 30 ANOS...
AS ESCOLAS NÃO SEREM SEF DÁ UMA AFRICANIZAÇÃO EXPONENSIAL ISTO DECORRIDOS 40 ANOS DAS "ENTREGAS" DE TUDO O QUE TINHA PRETO E NÃO ERA NOSSO E EM QUE SEM "RACISMO" OS BRANCOS DE TODAS AS CLASSES FORAM EXPULSOS E SEM BENS...
MAS "AJUDAS" LÁ PARA FORA AO NÍVEL DOS ESTADO UNIDOS...NÓS OS FALIDOS POR DÉCADAS...

O TRABALHINHO DE SAPA OU DE 5AS COLUNAS DOS MARXISTAS KULTURAIS DE BRUXELAS

Consejo de Europa: 'Ningún inmigrante debe entregarse a Marruecos'
Pide a España que frene las devoluciones ante 'el riesgo de malos tratos'

DEPOIS OS PENSIONISTAS NUNCA DESCONTARAM PARA O QUE RECEBEM QUE É PARA CONTINUAR A SALVAR O PLANETA E A FAZER A RAÇA MISTA AGORA SÓ CÁ DENTRO E POR NOSSA CONTA...
OS ASSASSÍNIOS, OS RAPTOS E O DEPENAR DE BRANCOS EM ÁFRICA NÃO LHES MERECE NENHUMA PREOCUPAÇÃO...

Wednesday, April 8, 2015

CURSOS DE SERRALHARIA, DE TÉCNICOS DE GÁS E DE ABERTURA DE COFRES PORQUE É UM ESCÂNDALO E PARECE A SÍRIA O QUE FAZEM AOS MULTIBANCOS...

Governo vai dar formação a 13 mil beneficiários do rendimento mínimo

JÁ PARA AS DAMAS UNS CURSOS DE LIMPEZAS CASEIRAS QUE ELAS ADORAM SERVIR OS SENHORES...

COM MAIS OU MENOS CORTES NAS PENSÕES E SALÁRIOS OS NOSSOS INTERNACIONALISTAS ADORAM DIVIDIR PELO PLANETA...

Ajuda de Portugal a países em desenvolvimento recuou pelo terceiro ano
Entre os países analisados, Portugal registou o terceiro maior recuo na ajuda externa em 2014, a seguir a Espanha e ao Japão. Analisando a ajuda pública por percentagem do rendimento nacional bruto, Portugal surge empatado com o Japão e os Estados Unidos.

SE SOMAREM O PLANETA QUE JÁ CÁ TÊM DENTRO E POR NOSSA CONTA O ZÉ POVINHO SÓ TEM QUE IR CANTANDO A INTERNACIONAL.E CONVERTER-SE À ÚNICA RELIGIÃO VERDADEIRA...SUBSIDIANDO OU DEIXANDO OS OUTROS DE FORA SUBSIDIAR MAIS UMAS MESQUITAS...

GESTORES MENOS COMPETENTES MAS CHEIOS DE PRÉMIOS E CLARO DE GUITO...

Gestores portugueses estão entre os menos competentes

OLHEM-ME O BABA, O VAKIL , O COSTA DA LEI DA NACIONALIDADE A QUE NINGUÉM QUER TIRAR AS MEDIDAS ENRIQUECEDORAS, O VINHATEIRO DA PT E O RICARDO SALGADO.MAS EXISTEM TANTOS QUE O MELHOR É SÓ FAZER UMA SHORT LIST...

DANOS COLATERAIS DO SALVAMENTO E NACIONALIZAÇÃO A EITO...



Terrorismo
Cinco jiadistas portugueses com mandados de captura



Todos os guerrilheiros procurados pela Justiça portuguesa saíram de Lisboa em direção à Síria.

A MARAVILHOSA LEI DA NACIONALIDADE DO COSTA...QUE NOS VAI FAZENDO RUMAR PARA ÁFRICA AGORA SÓ CÁ DENTRO...

O HABITA COLECTIVO PELO DIREITO À HABITAÇÃO E À CIDADE NÃO CHAMOU O COLECTIVO SOS RACISMO DO MAMADOU BA?

Amadora avança com demolições na Damaia

07/04/2015 17:21:20 814 Visitas
A Câmara da Amadora confirmou demolições no bairro Estrela de África
Shutterstock
Amadora avança com demolições na Damaia
A Câmara da Amadora avançou hoje com a demolição de barracas devolutas no bairro Estrela de África, na Damaia, mas o colectivo Habita acusou a autarquia de demolir habitações de famílias fora do Programa Especial de Realojamento (PER).

Vão ser demolidas 12 barracas "que não são utilizadas para qualquer fim habitacional
Segundo Rita Silva, do Habita - Colectivo pelo Direito à Habitação e à Cidade, "hoje demoliram uma casa de uma senhora que vivia com o marido desempregado, quatro filhos e cinco netos".

Por seu lado, a Câmara da Amadora informou, em comunicado enviado à agência Lusa, que "está hoje a proceder à demolição de 12 barracas que não são utilizadas para qualquer fim habitacional".

"Foram despejados sem qualquer solução e a casa foi demolida com todos os seus pertences", acusou a activista do Habita, explicando que um dos filhos da moradora "alugou uma casa para a família, mas diz que não tem como pagar a renda de 500 euros por mês".

O Habita, em comunicado, criticou que a autarquia se prepare para, em relação a outra habitação, ordenar "a demolição de uma casa no bairro 6 de Maio/Estrela de África onde vive uma família com crianças menores".

"O único rendimento desta família são três horas de trabalho diário nas limpezas que a mãe faz, não ganhando sequer o ordenado mínimo. O marido está desempregado e não tem qualquer rendimento, com dois filhos menores em idade escolar", lamentou o movimento.

A moradora terá sido avisada hoje para retirar os seus haveres, porque as máquinas avançarão na quarta-feira com a demolição, acrescentou o Habita.

"Dada a situação económica e social do país é necessário suspender o processo de demolição e estudar soluções adequadas", defendeu o movimento, que assegurou opor-se à intervenção municipal.

A Câmara da Amadora confirmou demolições no bairro Estrela de África, mas assegurou que as 12 barracas a demolir não são usadas "para qualquer fim habitacional".

"No bairro Estrela de África viviam 322 agregados em 216 construções ilegais. Até ao momento, 180 famílias foram realojadas ou apoiadas pela Câmara Municipal através de programas habitacionais", esclareceu a nota camarária.

Pelas contas da autarquia, ao longo do processo de erradicação das barracas no Estrela de África, "129 agregados foram excluídos do PER por possuírem alternativa habitacional ou já não residirem no bairro".

"Actualmente faltam apenas realojar 13 famílias para cumprir o PER, sendo a sua taxa de execução neste bairro [Estrela de África] de 95,96%", revelou a câmara presidida pela socialista Carla Tavares.

A autarquia da Amadora aderiu ao PER por acordo datado de 1995 e, desde então, já foram demolidos 24 dos 35 nucleos degradados existentes no município.

Dos 6.722 agregados a residirem nos 35 núcleos degradados, num total de cerca de 26.000 pessoas, foram realojadas até ao momento 2.326 famílias, através do PER, "faltando apenas realojar 878 agregados", concluiu a autarquia.

OS COMBATENTES DAS DIFERENÇAS E DESIGUALDADES EM GERAL DEVEM ANDAR SATISFEITOS PORQUE DEVAGAR MAS A RAÇA MISTA VAI AVANÇANDO DEPOIS DE TEREM ENTREGUE TUDO O QUE TINHA PRETO E NÃO ERA NOSSO.O INDIGENATO PAGADOR É QUE VAI RUMANDO CADA VEZ COM MAIS VELOCIDADE RUMO À ÁFRICA MAS SÓ CÁ DENTRO...PORQUE AGORA MEUS NINGUÉM É ESTRANGEIRO E A LEI DA NACIONALIDADE TORNA A MALTA TODA "PORTUGUESA" EM MENOS DE UM FÓSFORO ARDER...

PS

REPAREM BEM NA POESIA DO NOME "ESTRELA DE ÁFRICA"...