L'épigénétique, nouvel argument pour responsabiliser l'État français dans la traite négrière
DÉCRYPTAGE - L'esclavage a laissé des traces héréditaires sur les nouvelles générations aux Antilles, avancent les militants qui réclament réparation. Côté scientifique, la chose est moins certaine.
Peut-on hériter du traumatisme de l’esclavage? C'est l'argument tenu par une quinzaine d'avocats militants aux Antilles, à l'origine d'une plainte contre l'État français pour son rôle dans la traite négrière. Le procès en appel, dont le délibéré est attendu mardi, s'inscrit dans un feuilleton judiciaire entamé en 2005 au Tribunal de Fort-de-France. Quatre ans après le vote de la Taubira reconnaissant l'esclavage comme «crime contre l'humanité», l'objectif des militants était d'obtenir «réparation».
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