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Thursday, August 10, 2023
TANTO NEGRO REFUGIADO...SERÃO HAITIANOS ?ESPEREM E ACOLHAM OS QUE AINDA ESTÃO A CAMINHO PORQUE O BIDEN TEM LÁ INTERNACIONALISTAS NEGROS A ENCOMENDAR TODA ESTA RIQUEZA...
E O TRUMP NÃO QUERIA TODOS ESTES ENRIQUECEDORES!
États-Unis : la ville de New York débordée par une vague d'immigration sans précédent
États-Unis : la ville de New York débordée par une vague d'immigration sans précédent
Par Pauline Darrieus
Publié hier à 16:58, mis à jour il y a 16 minutes
https://www.lefigaro.fr/international/etats-unis-la-ville-de-new-york-debordee-par-une-vague-d-immigration-sans-precedent-20230809
EN IMAGES - Le maire démocrate de la ville a appelé à mettre en place un «état d’urgence» pour parer à la crise migratoire. Une demande qui offusque au sein de son camp.
Des dizaines de personnes massées sur un trottoir, allongées sur des cartons, ont établi un campement de fortune. Depuis plusieurs semaines, ces images circulent de façon virale sur les réseaux sociaux. Des centaines de migrants font la queue devant l’Hôtel Roosevelt, en plein cœur de Manhattan. À deux pas du siège de la banque JP Morgan. La ville de New York connaît actuellement une crise migratoire sans précédent. Le maire, Éric Adams, a déclaré fin juillet que les centres d’accueil dédiés aux migrants étaient désormais «saturés». Et si ce genre de scènes sont malheureusement habituelles ces temps-ci dans des villes telles que San Francisco ou Los Angeles, le phénomène est nouveau dans la Big Apple.
À New York, les grands camps de migrants n’existaient pas jusqu’ici, alors qu’ils sont courants ailleurs dans le pays, notamment sur la côte ouest. Et pour cause, la ville ainsi que l'État de New York possèdent une législation unique aux États-Unis en ce qui concerne les personnes à la rue. Cette loi s’intitule le «Right to shelter», ce qu’on pourrait traduire par le «droit à l’abri». Datant d’un décret de 1981, cette loi dispose l’obligation pour la ville et l’État de New York de «fournir le gîte et le couvert à toute personne à la rue qui en ferait la demande». Toute personne présente sur le sol fédéral peut donc exiger d’être logée et nourrie dans un laps de temps raisonnable, et ce sans condition de revenu ni de nationalité. Mais alors, que se passe-t-il quand la ville se retrouve dans l’impossibilité matérielle d’accueillir plus de monde, et donc, de respecter ce décret ?
Un appel à «contrôler les frontières»
Le maire de la ville, Éric Adams, est un démocrate. Ancien policier new yorkais, il est devenu son édile le 1er janvier 2022. Fin juillet, sa prise de parole a été très remarquée. «La ville de New York n’a plus de place à offrir», a déclaré solennellement le maire. «Et la situation ne va pas aller en s’améliorant», a-t-il ajouté. Il a alors appelé le gouvernement de Joe Biden à prendre des mesures fortes, pour le plus grand plaisir des républicains : «Nous devons contrôler nos frontières». Et d’ajouter qu’il était nécessaire de «décréter l’état d’urgence et de financer cette crise nationale de manière significative».
À l’heure actuelle, le nombre de personnes sans domicile fixe à New York est estimé à 80.000, selon l’association Coalition pour les Sans-Abri, un chiffre en augmentation de 18 % par rapport à l’année 2022. En raison de la saturation du système d’accueil de la ville de New York, la ville voit peu à peu se multiplier le nombre de tentes dans la rue. Un phénomène qui était quasi inconnu jusqu’alors.
93.000 demandeurs d’asile en un an
En cause ? Un flux de migrants continu et de plus en plus important. Sur la seule semaine du 10 au 16 juillet, «2800 nouveaux migrants sont arrivés à New York», selon Anne Williams-Isom, adjointe au maire chargée de la santé et des services sociaux. Dans une récente allocution, Éric Adams a rappelé que sa ville avait accueilli 93.000 demandeurs d’asile en un an. Des chiffres importants qui expliquent que la capacité d’accueil de la ville soit dépassée.
«Semaine après semaine, la pression va continuer à monter à Washington pour qu'il [le gouvernement] fasse quelque chose maintenant. Sinon il faut qu’il s’attende à ce qu’il y ait un impact sur les élections de 2024», déclarait un conseiller de la mairie de New York au journal Politico .
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