À Alençon
Avec les façades de ses maisons du XVIIIe siècle parfaitement léchées, le propret centre-ville de la cité préfectorale d’Alençon (Orne) dégage le parfum tranquille d’une ville de province d’à peine 26.000 habitants. Une jolie carte postale normande que l’on aimerait croire éternelle. Hélas, ce sentiment de quiétude est fragile et trompeur. Comme désormais de nombreuses villes moyennes, Alençon n’échappe plus à la fureur de ses cités, de ses dealers et aux feux provocateurs d’une partie de sa jeunesse, devenue sécessionniste et violente. Ici, nous parlons du quartier de Perseigne, 5000 habitants, connu pour ses trafics de drogues. Mais aussi pour y avoir vu passer les frères Clain, qui ont revendiqué les attentats islamistes de novembre 2015.
Un an après un premier embrasement, Perseigne s’est à nouveau enflammé, dans la nuit de mardi à mercredi. À la suite de l’interpellation d’un dealer, une trentaine de jeunes, cagoulés et munis de barres de fer, ont dressé des barricades avant…
DEPOIS NÃO HÁ SUBSTITUIÇÃO DO NOSSO POVO QUE DEVE AGORA ESCURECER.
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