Justiça
Revolução Branca apresenta queixa contra políticos por "traição à pátria"
O movimento considera que os políticos "exerceram os seus poderes e funções numa completa adulteração"
O recém-criado Movimento Revolução Branca considera que há políticos responsáveis pela perda de soberania a que Portugal foi sujeito nos últimos anos e foi com base nessa convicção que apresentou esta semana uma queixa-crime contra incertos no Departamento de Investigação e Acção Penal (DIAP) do Porto.
OS GAJOS QUE NOS DESCOLONIZARAM PORQUE TUDO O QUE TINHA PRETO NÃO ERA NOSSO AGORA COLONIZAM-NOS PORQUE "O MUNDO É UM SÓ" E POR NOSSA CONTA
BASTAVA ISTO PARA SEREM JULGADOS POR ALTA TRAIÇÃO...
Friday, July 13, 2012
Thursday, July 12, 2012
POR CÁ TAMBÉM FOI NA PROVÍNCIA QUE A JUSTIÇA FUNCIONOU...MESMO COM "RECORTES" DE LISBOA...
Comment l'Islande traque ses "néo-vikings" de la finance, responsables de la crise
Le Monde.fr | 11.07.2012 à 13h58 • Mis à jour le 12.07.2012 à 12h21
Avant la crise économique, Olafur Hauksson était commissaire de police à Akranes, petit port de 6 500 habitants planté au bout d'une péninsule glacée, à une cinquantaine de kilomètres de Reykjavik. Les plus grosses enquêtes de sa carrière concernaient quelques meurtres et viols commis dans la région. Le reste du temps, sorti de son commissariat, il aimait profiter de sa famille et pêcher la truite argentée dans les rivières islandaises.
Aujourd'hui, la taille de ses prises a changé. Depuis janvier 2009, il cherche et traduit en justice ceux qui ont joué un rôle dans l'effondrement économique du pays, en 2008. Un poste-clé dans ce pays de 320 000 habitants, soit moins que la population de deux arrondissements parisiens.
"QUE DIEU VIENNE EN AIDE À L'ISLANDE..."
Jusqu'à l'été 2008, les économistes ne tarissaient pourtant pas d'éloges sur le "miracle" islandais. Lancée à grande vitesse dans une libéralisation débridée, "l'Islande devrait être un modèle pour le monde entier", affirmait ainsi en 2007 le théoricien de l'économie de l'offre, Arthur Laffer, célèbre pour la courbe qui porte son nom. Privatisation de son secteur financier, fusion des banques d'investissement et des banques commerciales, dérégulation du marché du travail : la société islandaise devient rapidement un paradis pour les investisseurs. Dopés aux crédits bon marché, les Islandais sont alors considérés comme le peuple "le plus heureux du monde", selon le classement du World Database of Happiness.
Mais à la fin de l'été 2008, la bulle islandaise explose, conséquence de la crise des subprimes américaine. Deux semaines après la chute vertigineuse de Lehman Brothers, les trois principales banques du pays, dont la valeur représente 923 % du PIB, s'effondrent. La petite île isolée au milieu de l'Atlantique Nord est balayée par la crise, la couronne islandaise coule sans qu'aucune intervention ne puisse infléchir son cours. Le 6 octobre 2008, en direct à la télévision nationale, le premier ministre de l'époque achève son discours en demandant à Dieu de "sauver l'Islande".
"RÉVOLUTION DES CASSEROLES"
Depuis cette date fatidique, l'Islande a connu des jours troubles. En 2009, les Islandais, pourtant peu habitués aux démonstrations sociales, crient leur colère contre les politiciens et ces "néo-vikings" de la finance qui les ont trompés. La "révolution des casseroles" conduit à la démission du Parlement et du gouvernement conservateur. Parmi les revendications de ce mouvement, figure le jugement de ceux qui ont tiré profit de la situation économique et qui ont poussé l'Islande dans l'abîme économique.
Les élections législatives anticipées portent la gauche au pouvoir. La nouvelle première ministre, Johanna Sigurdardottir, veut nommer rapidement un procureur spécial pour enquêter sur les causes de la crise. Mais les candidatures ne se bousculent pas pour occuper le poste.
CONFLITS D'INTÉRÊTS
Dans cette société si restreinte, le petit cercle de professionnels qui auraient pu prétendre à la fonction étaient eux-mêmes trop impliqués dans le système pour le juger. Le fils de l'ancien ministre de la justice en personne était par exemple le directeur général de Kaupthing, l'une des trois banques au cœur de la tourmente.
Olafur Hauksson, isolé dans son petit commissariat de province, avait le mérite de n'avoir aucune relation avec cette élite accusée d'avoir précipité l'île vers la faillite. Malgré son inexpérience complète en matière de justice économique, il sera le seul à se proposer pour le poste. Une candidature pas tout à fait spontanée : le pêcheur de truites du dimanche a cédé à l'aimable insistance de son gouvernement. A tel point qu'à sa nomination, les conspirationnistes les plus acharnés ont même accusé les autorités islandaises d'avoir choisi un procureur inexpérimenté pour faire échouer les enquêtes.
UNE CENTAINE D'ENQUÊTEURS
Plus de trois ans après sa nomination, Olafur Hauksson reconnait lui-même "ne commencer que depuis peu à se sentir bien dans sa fonction". D'abord à la tête d'une équipe de cinq personnes, il dirige aujourd'hui plus de cent collaborateurs. "Un dispositif exceptionnel, surtout dans une période de restrictions budgétaires", souligne le procureur. Pour l'épauler dans cette mission, le procureur spécial a également reçu l'aide d'experts internationaux, parmi lesquels la Française Eva Joly.
Leur tâche est double : "D'un côté, il s'agit d'enquêter sur toutes les suspicions de fraudes et délits commis avant 2009, de l'autre, nous engageons nous-mêmes des poursuites en justice contre les présumés coupables." Une méthode "complètement nouvelle", qui permet aux enquêteurs de "suivre les dossiers", et à la justice, de "connaître les affaires sur le bout des doigts". Une condition indispensable "pour pouvoir rivaliser avec des avocats de la défense très préparés".
"PLEINE COOPÉRATION INTERNATIONALE"
Pour faciliter la mission du procureur, le gouvernement a procédé à des modifications législatives sur le secret bancaire. "Aujourd'hui, nous avons accès à toutes les informations, sans aucune objection possible", affirme Olafur Hauksson. Soupçons de fraudes bancaires, délits d'initiés, escroqueries, usurpations d'identité professionnelle, détournements de fonds, les enquêtes menées sont variées et les trois – bientôt quatre – salles d'interrogatoire ne désemplissent pas. Le procureur affirme travailler aujourd'hui sur "une centaine de dossiers prioritaires".
La plupart des personnes visées sont d'anciens responsables du secteur financier, membres des conseils d'administration des banques avant la crise. Des Islandais qui ont souvent choisi depuis de s'exiler dans des pays étrangers – au Luxembourg notamment – pour poursuivre leur carrière. Un éparpillement qui complique d'autant la tâche de l'équipe du procureur Hauksson. Mais celle-ci multiplie les perquisitions et ne s'empêche pas de poursuivre les enquêtes dans les filiales étrangères des banques islandaises, y compris auprès de ressortissants étrangers. "Nous avons une pleine coopération internationale", souligne Olafur Hauksson.
PREMIÈRES CONDAMNATIONS
A ce jour, quelques condamnations ont déjà été prononcées. Deux anciens dirigeants de la banque Byr, premiers à avoir été jugés, purgent une peine de quatre ans et demi de prison. L'ancien directeur de cabinet du ministre des finances au moment de la crise, Baldur Gudlaugsson, a été condamné pour délit d'initiés à deux ans de prison ferme. Plus récemment, c'est Sigurdur Einarsson, ancien président de la banque Kaupthing, qui a été condamné à rembourser à la banque 500 millions de couronnes islandaises – 3,2 millions d'euros – et a vu tous ses avoirs gelés.
D'autres attendent encore de passer devant la justice. Jon Thorsteinn Oddleifsson, l'ancien trésorier de la banque Landsbanki, devrait bientôt connaître son sort, tout comme Làrus Welding, l'ancien directeur général de la banque Glitnir.
LE CAS GEIR HAARDE
En septembre 2011, l'Islande s'est passionnée pour le procès de son ancien premier ministre Geir Haarde, accusé de "grande négligence" dans la gestion de la crise financière et de "violation des lois sur la responsabilité ministérielle". Les avocats de l'ex-chef du gouvernement ont plaidé l'impossibilité de le tenir pour responsable d'éventuelles fautes commises par d'autres, notamment l'ancien ministre du commerce de l'époque.
>> A lire : "Islande : l'ex-premier ministre, unique coupable de la crise ?"
Une stratégie payante, puisque Geir Haarde n'a été reconnu coupable que d'un seul des quatre chefs d'accusation : ne pas avoir convoqué de réunion ministérielle le moment venu pour discuter de la situation. Le procureur avait pourtant requis la peine maximale de deux années de prison contre l'ancien chef du gouvernement, qui a ainsi échappé à toute sanction.
"Le cas de Geir Haarde a montré toutes les limites d'un tel dispositif judiciaire", analyse la politologue Rosa Erlingsdottir, professeure à l'université de Reykjavik. "Peut-on juger les décisions d'un homme politique en exercice et lui demander de rendre des comptes ? C'était toute la question contenue dans ce procès, et la réponse apportée par la justice a déçu beaucoup d'Islandais."
"IMPATIENCE CHRONIQUE"
Le travail d'Olafur Hauksson suscite en effet de vives critiques dans la population. "Le temps judiciaire reste relativement long pour le public", reconnait le procureur. Cette "impatience chronique" qu'évoque la politologue Rosa Erlingsdottir est une pression supplémentaire pour le bureau du procureur spécial. "On sait que les regards sont fixés sur nous, qu'on ne doit pas faillir", souligne Olafur Hauksson, mais "accélérer les choses conduirait immanquablement à faire des erreurs et dans le contexte actuel, avec tant de défiance envers les institutions de la part des Islandais, nous devons plus que jamais être irréprochables."
Mais difficile d'être "irréprochable" dans une société où les pratiques douteuses ont longtemps été la règle. En mai, deux membres de l'équipe du procureur ont ainsi vendu des informations pour 30 millions de couronnes islandaises (191 000 euros) à un mystérieux destinataire. Ces deux anciens policiers enquêtaient sur le dossier Sjovar/Milestone, une compagnie d'assurance dans laquelle la Banque centrale islandaise avait investi avant de céder de nouveau ses parts pour une somme moindre. Accusés d'avoir violé la confidentialité de leur fonction, les deux hommes ont été suspendus et mis à la retraite d'office. Olafur Hauksson a affirmé dans la presse islandaise "prendre l'affaire très au sérieux" et redoute une "détérioration de la crédibilité de son équipe".
BOUCS ÉMISSAIRES
D'autres voix s'élèvent pour critiquer le fait que l'équipe du procureur "s'acharne sur des boucs émissaires tout en laissant courir les vrais responsables", note Thoroddur Bjarnason, professeur en sociologie à l'université de Reykjavik. Le cas de David Oddson est le plus emblématique.
Premier ministre conservateur de 1991 à 2004, puis directeur de la Banque centrale islandaise de 2005 à 2009, il a été l'un des principaux acteurs de la transformation économique de l'île, avec son groupe de réflexion néolibérale, "La Locomotive". A la tête du pays, il fut à l'origine de toute une série de privatisations du secteur économique. En 2002, c'est même lui qui avait dissous l'Institut économique national d'Islande, autorité de régulation réputée pour son indépendance, pour ne plus se fier qu'aux départements d'analyse et de recherche des banques elles-mêmes.
Aujourd'hui pourtant, aucune charge n'a été retenue contre lui, et David Odsson est même devenu le rédacteur en chef du principal quotidien de Reykjavik, Morgunbladid. "Un peu comme si on avait nommé Richard Nixon à la tête du Washington Post pendant le Watergate", souligne le Monde diplomatique.
La "purge" du système financier islandais, comme aime à le dire Olafur Hauksson, ne sera pas immédiate. S'il table sur une fin de mission à l'horizon 2015, le procureur espère surtout que l'Islande, dont l'économie a progressivement repris, pourra un jour "regarder derrière elle, et être fière d'avoir su tirer les leçons du passé".
Pour l'ancien commissaire, la mission est déjà "un succès". "Je ne connais pas d'exemple de procédure similaire conduite dans le monde, et notre travail a permis de montrer à quel point le système bancaire qui avait été mis en place était à mille lieux de ce qu'on imaginait de lui." Un constat qui vaut aussi pour l'ancien commissaire du petit port de pêche d'Akranes.
Le Monde.fr | 11.07.2012 à 13h58 • Mis à jour le 12.07.2012 à 12h21
Avant la crise économique, Olafur Hauksson était commissaire de police à Akranes, petit port de 6 500 habitants planté au bout d'une péninsule glacée, à une cinquantaine de kilomètres de Reykjavik. Les plus grosses enquêtes de sa carrière concernaient quelques meurtres et viols commis dans la région. Le reste du temps, sorti de son commissariat, il aimait profiter de sa famille et pêcher la truite argentée dans les rivières islandaises.
Aujourd'hui, la taille de ses prises a changé. Depuis janvier 2009, il cherche et traduit en justice ceux qui ont joué un rôle dans l'effondrement économique du pays, en 2008. Un poste-clé dans ce pays de 320 000 habitants, soit moins que la population de deux arrondissements parisiens.
"QUE DIEU VIENNE EN AIDE À L'ISLANDE..."
Jusqu'à l'été 2008, les économistes ne tarissaient pourtant pas d'éloges sur le "miracle" islandais. Lancée à grande vitesse dans une libéralisation débridée, "l'Islande devrait être un modèle pour le monde entier", affirmait ainsi en 2007 le théoricien de l'économie de l'offre, Arthur Laffer, célèbre pour la courbe qui porte son nom. Privatisation de son secteur financier, fusion des banques d'investissement et des banques commerciales, dérégulation du marché du travail : la société islandaise devient rapidement un paradis pour les investisseurs. Dopés aux crédits bon marché, les Islandais sont alors considérés comme le peuple "le plus heureux du monde", selon le classement du World Database of Happiness.
Mais à la fin de l'été 2008, la bulle islandaise explose, conséquence de la crise des subprimes américaine. Deux semaines après la chute vertigineuse de Lehman Brothers, les trois principales banques du pays, dont la valeur représente 923 % du PIB, s'effondrent. La petite île isolée au milieu de l'Atlantique Nord est balayée par la crise, la couronne islandaise coule sans qu'aucune intervention ne puisse infléchir son cours. Le 6 octobre 2008, en direct à la télévision nationale, le premier ministre de l'époque achève son discours en demandant à Dieu de "sauver l'Islande".
"RÉVOLUTION DES CASSEROLES"
Depuis cette date fatidique, l'Islande a connu des jours troubles. En 2009, les Islandais, pourtant peu habitués aux démonstrations sociales, crient leur colère contre les politiciens et ces "néo-vikings" de la finance qui les ont trompés. La "révolution des casseroles" conduit à la démission du Parlement et du gouvernement conservateur. Parmi les revendications de ce mouvement, figure le jugement de ceux qui ont tiré profit de la situation économique et qui ont poussé l'Islande dans l'abîme économique.
Les élections législatives anticipées portent la gauche au pouvoir. La nouvelle première ministre, Johanna Sigurdardottir, veut nommer rapidement un procureur spécial pour enquêter sur les causes de la crise. Mais les candidatures ne se bousculent pas pour occuper le poste.
CONFLITS D'INTÉRÊTS
Dans cette société si restreinte, le petit cercle de professionnels qui auraient pu prétendre à la fonction étaient eux-mêmes trop impliqués dans le système pour le juger. Le fils de l'ancien ministre de la justice en personne était par exemple le directeur général de Kaupthing, l'une des trois banques au cœur de la tourmente.
Olafur Hauksson, isolé dans son petit commissariat de province, avait le mérite de n'avoir aucune relation avec cette élite accusée d'avoir précipité l'île vers la faillite. Malgré son inexpérience complète en matière de justice économique, il sera le seul à se proposer pour le poste. Une candidature pas tout à fait spontanée : le pêcheur de truites du dimanche a cédé à l'aimable insistance de son gouvernement. A tel point qu'à sa nomination, les conspirationnistes les plus acharnés ont même accusé les autorités islandaises d'avoir choisi un procureur inexpérimenté pour faire échouer les enquêtes.
UNE CENTAINE D'ENQUÊTEURS
Plus de trois ans après sa nomination, Olafur Hauksson reconnait lui-même "ne commencer que depuis peu à se sentir bien dans sa fonction". D'abord à la tête d'une équipe de cinq personnes, il dirige aujourd'hui plus de cent collaborateurs. "Un dispositif exceptionnel, surtout dans une période de restrictions budgétaires", souligne le procureur. Pour l'épauler dans cette mission, le procureur spécial a également reçu l'aide d'experts internationaux, parmi lesquels la Française Eva Joly.
Leur tâche est double : "D'un côté, il s'agit d'enquêter sur toutes les suspicions de fraudes et délits commis avant 2009, de l'autre, nous engageons nous-mêmes des poursuites en justice contre les présumés coupables." Une méthode "complètement nouvelle", qui permet aux enquêteurs de "suivre les dossiers", et à la justice, de "connaître les affaires sur le bout des doigts". Une condition indispensable "pour pouvoir rivaliser avec des avocats de la défense très préparés".
"PLEINE COOPÉRATION INTERNATIONALE"
Pour faciliter la mission du procureur, le gouvernement a procédé à des modifications législatives sur le secret bancaire. "Aujourd'hui, nous avons accès à toutes les informations, sans aucune objection possible", affirme Olafur Hauksson. Soupçons de fraudes bancaires, délits d'initiés, escroqueries, usurpations d'identité professionnelle, détournements de fonds, les enquêtes menées sont variées et les trois – bientôt quatre – salles d'interrogatoire ne désemplissent pas. Le procureur affirme travailler aujourd'hui sur "une centaine de dossiers prioritaires".
La plupart des personnes visées sont d'anciens responsables du secteur financier, membres des conseils d'administration des banques avant la crise. Des Islandais qui ont souvent choisi depuis de s'exiler dans des pays étrangers – au Luxembourg notamment – pour poursuivre leur carrière. Un éparpillement qui complique d'autant la tâche de l'équipe du procureur Hauksson. Mais celle-ci multiplie les perquisitions et ne s'empêche pas de poursuivre les enquêtes dans les filiales étrangères des banques islandaises, y compris auprès de ressortissants étrangers. "Nous avons une pleine coopération internationale", souligne Olafur Hauksson.
PREMIÈRES CONDAMNATIONS
A ce jour, quelques condamnations ont déjà été prononcées. Deux anciens dirigeants de la banque Byr, premiers à avoir été jugés, purgent une peine de quatre ans et demi de prison. L'ancien directeur de cabinet du ministre des finances au moment de la crise, Baldur Gudlaugsson, a été condamné pour délit d'initiés à deux ans de prison ferme. Plus récemment, c'est Sigurdur Einarsson, ancien président de la banque Kaupthing, qui a été condamné à rembourser à la banque 500 millions de couronnes islandaises – 3,2 millions d'euros – et a vu tous ses avoirs gelés.
D'autres attendent encore de passer devant la justice. Jon Thorsteinn Oddleifsson, l'ancien trésorier de la banque Landsbanki, devrait bientôt connaître son sort, tout comme Làrus Welding, l'ancien directeur général de la banque Glitnir.
LE CAS GEIR HAARDE
En septembre 2011, l'Islande s'est passionnée pour le procès de son ancien premier ministre Geir Haarde, accusé de "grande négligence" dans la gestion de la crise financière et de "violation des lois sur la responsabilité ministérielle". Les avocats de l'ex-chef du gouvernement ont plaidé l'impossibilité de le tenir pour responsable d'éventuelles fautes commises par d'autres, notamment l'ancien ministre du commerce de l'époque.
>> A lire : "Islande : l'ex-premier ministre, unique coupable de la crise ?"
Une stratégie payante, puisque Geir Haarde n'a été reconnu coupable que d'un seul des quatre chefs d'accusation : ne pas avoir convoqué de réunion ministérielle le moment venu pour discuter de la situation. Le procureur avait pourtant requis la peine maximale de deux années de prison contre l'ancien chef du gouvernement, qui a ainsi échappé à toute sanction.
"Le cas de Geir Haarde a montré toutes les limites d'un tel dispositif judiciaire", analyse la politologue Rosa Erlingsdottir, professeure à l'université de Reykjavik. "Peut-on juger les décisions d'un homme politique en exercice et lui demander de rendre des comptes ? C'était toute la question contenue dans ce procès, et la réponse apportée par la justice a déçu beaucoup d'Islandais."
"IMPATIENCE CHRONIQUE"
Le travail d'Olafur Hauksson suscite en effet de vives critiques dans la population. "Le temps judiciaire reste relativement long pour le public", reconnait le procureur. Cette "impatience chronique" qu'évoque la politologue Rosa Erlingsdottir est une pression supplémentaire pour le bureau du procureur spécial. "On sait que les regards sont fixés sur nous, qu'on ne doit pas faillir", souligne Olafur Hauksson, mais "accélérer les choses conduirait immanquablement à faire des erreurs et dans le contexte actuel, avec tant de défiance envers les institutions de la part des Islandais, nous devons plus que jamais être irréprochables."
Mais difficile d'être "irréprochable" dans une société où les pratiques douteuses ont longtemps été la règle. En mai, deux membres de l'équipe du procureur ont ainsi vendu des informations pour 30 millions de couronnes islandaises (191 000 euros) à un mystérieux destinataire. Ces deux anciens policiers enquêtaient sur le dossier Sjovar/Milestone, une compagnie d'assurance dans laquelle la Banque centrale islandaise avait investi avant de céder de nouveau ses parts pour une somme moindre. Accusés d'avoir violé la confidentialité de leur fonction, les deux hommes ont été suspendus et mis à la retraite d'office. Olafur Hauksson a affirmé dans la presse islandaise "prendre l'affaire très au sérieux" et redoute une "détérioration de la crédibilité de son équipe".
BOUCS ÉMISSAIRES
D'autres voix s'élèvent pour critiquer le fait que l'équipe du procureur "s'acharne sur des boucs émissaires tout en laissant courir les vrais responsables", note Thoroddur Bjarnason, professeur en sociologie à l'université de Reykjavik. Le cas de David Oddson est le plus emblématique.
Premier ministre conservateur de 1991 à 2004, puis directeur de la Banque centrale islandaise de 2005 à 2009, il a été l'un des principaux acteurs de la transformation économique de l'île, avec son groupe de réflexion néolibérale, "La Locomotive". A la tête du pays, il fut à l'origine de toute une série de privatisations du secteur économique. En 2002, c'est même lui qui avait dissous l'Institut économique national d'Islande, autorité de régulation réputée pour son indépendance, pour ne plus se fier qu'aux départements d'analyse et de recherche des banques elles-mêmes.
Aujourd'hui pourtant, aucune charge n'a été retenue contre lui, et David Odsson est même devenu le rédacteur en chef du principal quotidien de Reykjavik, Morgunbladid. "Un peu comme si on avait nommé Richard Nixon à la tête du Washington Post pendant le Watergate", souligne le Monde diplomatique.
La "purge" du système financier islandais, comme aime à le dire Olafur Hauksson, ne sera pas immédiate. S'il table sur une fin de mission à l'horizon 2015, le procureur espère surtout que l'Islande, dont l'économie a progressivement repris, pourra un jour "regarder derrière elle, et être fière d'avoir su tirer les leçons du passé".
Pour l'ancien commissaire, la mission est déjà "un succès". "Je ne connais pas d'exemple de procédure similaire conduite dans le monde, et notre travail a permis de montrer à quel point le système bancaire qui avait été mis en place était à mille lieux de ce qu'on imaginait de lui." Un constat qui vaut aussi pour l'ancien commissaire du petit port de pêche d'Akranes.
FRAUDULENTAMENTE "PORTUGUESES" HÁ MUITOS...
George Wright é "fraudulentamente" português, acusa família de vítima
Publicado em 2011-12-23
A família de Walter Patterson, por cujo assassinato George Wright foi condenado nos Estados Unidos, afirma que o fugitivo à justiça norte-americana é "fraudulentamente" cidadão português e vai continuar a reunir apoios para conseguir a extradição.
O Supremo Tribunal de Justiça (STJ) indeferiu quinta feira o recurso apresentado pelas autoridades norte-americanas sobre a não extradição de George Wright para os Estados Unidos, determinada pela Relação de Lisboa.
À agência Lusa, uma das filhas de Walter Patterson, Anne Patterson, afirmou esta sexta-feira que a família ficou "muito surpreendida" com a decisão, uma vez que os dois países têm um tratado de extradição.
"Não percebo isso, porque se ele se tornou cidadão português com base numa identidade falsa, então é fraudulentamente um cidadão português", afirmou Anne, uma das duas filhas do proprietário de uma bomba de gasolina em Wall, Nova Jérsia assassinado em 1962
SÓ É PENA OS NEOLIBERAIS CAPITALISTAS ANDAREM NUMA DE SOVINAS NOS "EMPRÉSTIMOS" PARA SE CONTINUAR A SALVAR O PLANETA E EM ESPECIAL AFRICANOS...
TUDO SOB A ALTA DIRECÇÃO DE GAJOS QUE NEM DEVERIAM SER PORTUGUESES CLARO...
OS INDÍGENAS ESSES TÊM UM PAPEL:PAGAREM E SEREM CAÇADOS LÁ EM CASA...
Publicado em 2011-12-23
A família de Walter Patterson, por cujo assassinato George Wright foi condenado nos Estados Unidos, afirma que o fugitivo à justiça norte-americana é "fraudulentamente" cidadão português e vai continuar a reunir apoios para conseguir a extradição.
O Supremo Tribunal de Justiça (STJ) indeferiu quinta feira o recurso apresentado pelas autoridades norte-americanas sobre a não extradição de George Wright para os Estados Unidos, determinada pela Relação de Lisboa.
À agência Lusa, uma das filhas de Walter Patterson, Anne Patterson, afirmou esta sexta-feira que a família ficou "muito surpreendida" com a decisão, uma vez que os dois países têm um tratado de extradição.
"Não percebo isso, porque se ele se tornou cidadão português com base numa identidade falsa, então é fraudulentamente um cidadão português", afirmou Anne, uma das duas filhas do proprietário de uma bomba de gasolina em Wall, Nova Jérsia assassinado em 1962
SÓ É PENA OS NEOLIBERAIS CAPITALISTAS ANDAREM NUMA DE SOVINAS NOS "EMPRÉSTIMOS" PARA SE CONTINUAR A SALVAR O PLANETA E EM ESPECIAL AFRICANOS...
TUDO SOB A ALTA DIRECÇÃO DE GAJOS QUE NEM DEVERIAM SER PORTUGUESES CLARO...
OS INDÍGENAS ESSES TÊM UM PAPEL:PAGAREM E SEREM CAÇADOS LÁ EM CASA...
Wednesday, July 11, 2012
Ó PASSOS CHEGOU A TUA HORA.MONOPÓLIO DOS PNEUS VELHOS MEU.PARA A RAPAZIADA FAZER AS SAPATILHAS À AFRICANA...
Grupo BATA fecha sapatarias em Portugal até ao final de Outubro
AINDA VAIS FICAR RICO...OLHA O DIAS LOUREIRO COMEÇOU COM AS "INSPECÇÕES" DOS CARROS...
AINDA VAIS FICAR RICO...OLHA O DIAS LOUREIRO COMEÇOU COM AS "INSPECÇÕES" DOS CARROS...
QUAL VISTO DE TRABALHO QUAL QUÊ...
Unos 350 inmigrantes intentan saltar de madrugada la valla fronteriza de Melilla
Solo cinco personas lograron entrar en la ciudad autónoma
Según el delegado del Gobierno, el lunes hubo otro intento
Marruecos repele una avalancha de inmigrantes que querían acceder a Melilla
El delegado de Gobiero cree que esta va a ser la "tónica" en las próximas semanas
Insiste en la "magnifica colaboración de las fuerzas de seguridad marroquíes"
OS LIBERTADORES DE ÁFRICA ARREGIMENTADOS E APOIADOS PELOS TRAIDORES A SOLDO DE MOSCOVO
ANDAM NA MELHOR.COMO CÁ SÃO OS DONOS DA COISA.QUE EM MUITOS CASOS ERA DO "COLONO" O QUE EM SI FOI JUSTIFICAÇÃO SUFICIENTE PARA O ROUBO GERAL.MAS O SEU ZÉ POVINHO ESSE FICOU NA MERDA.EM TODO O LADO.MUITO PIOR DO QUE ESTAVA NO "COLONIALISMO".AGORA QUE NÃO EXISTE "LEI" EM ÁFRICA, PARA NINGUÉM OS TAIS "DESCOLONIZADORES" VIRARAM O BICO AO PREGO, ACOLHERAM-SE ENTRE NÓS, ANDAM A DOUTRINAR-NOS AGORA SOB OS BENEFÍCIOS DA NOSSA COLONIZAÇÃO... COM TODOS OS DIREITOS CLARO.CONHECIDOS EM TODA A ÁFRICA...
INDIGENAÇÃO EM ÁFRICA E MULTICULTURALISMO NA EUROPA.DO CARAÇAS NÃO É?E TUDO TEORIZADO PELOS MESMOS DE SEMPRE!
NÃO CORTEM UNS PESCOÇOS NÃO QUE AINDA UM DIA SERÃO VENDIDOS COMO ESCRAVOS EM ÁFRICA...
E NUNCA, MAS NUNCA PERGUNTEM POR "RECIPROCIDADES!!!
Solo cinco personas lograron entrar en la ciudad autónoma
Según el delegado del Gobierno, el lunes hubo otro intento
Marruecos repele una avalancha de inmigrantes que querían acceder a Melilla
El delegado de Gobiero cree que esta va a ser la "tónica" en las próximas semanas
Insiste en la "magnifica colaboración de las fuerzas de seguridad marroquíes"
OS LIBERTADORES DE ÁFRICA ARREGIMENTADOS E APOIADOS PELOS TRAIDORES A SOLDO DE MOSCOVO
ANDAM NA MELHOR.COMO CÁ SÃO OS DONOS DA COISA.QUE EM MUITOS CASOS ERA DO "COLONO" O QUE EM SI FOI JUSTIFICAÇÃO SUFICIENTE PARA O ROUBO GERAL.MAS O SEU ZÉ POVINHO ESSE FICOU NA MERDA.EM TODO O LADO.MUITO PIOR DO QUE ESTAVA NO "COLONIALISMO".AGORA QUE NÃO EXISTE "LEI" EM ÁFRICA, PARA NINGUÉM OS TAIS "DESCOLONIZADORES" VIRARAM O BICO AO PREGO, ACOLHERAM-SE ENTRE NÓS, ANDAM A DOUTRINAR-NOS AGORA SOB OS BENEFÍCIOS DA NOSSA COLONIZAÇÃO... COM TODOS OS DIREITOS CLARO.CONHECIDOS EM TODA A ÁFRICA...
INDIGENAÇÃO EM ÁFRICA E MULTICULTURALISMO NA EUROPA.DO CARAÇAS NÃO É?E TUDO TEORIZADO PELOS MESMOS DE SEMPRE!
NÃO CORTEM UNS PESCOÇOS NÃO QUE AINDA UM DIA SERÃO VENDIDOS COMO ESCRAVOS EM ÁFRICA...
E NUNCA, MAS NUNCA PERGUNTEM POR "RECIPROCIDADES!!!
Tuesday, July 10, 2012
DESCOLONIZAR PRECISA-SE:PODEM COMEÇAR PELOS PRESOS...
Cadeias têm 1400 presos a mais
SEGUNDA, 09 JULHO 2012 10:51
O número de presos nas cadeias portuguesas não pára de aumentar e já há 1400 reclusos a mais nas prisões. Segundo as estatísticas mais recentes, referentes a 1 de Julho, a população prisional ascende já a 13 490 reclusos, depois de a barreira dos 13 mil ter sido ultrapassada, pela primeira vez desde 2004, no início deste ano.
Contactada pelo CM, a Direcção-Geral dos Serviços Prisionais (DGSP) confirma que a taxa de lotação é de 10,5 por cento - as cadeias nacionais têm capacidade para 12 077 reclusos. A situação mais grave diz respeito aos estabelecimentos regionais, onde a taxa de ocupação já chega aos 138 por cento: com capacidade para 2582 presos, têm 3582.
Por isso, a DGSP explica que "está a desenvolver, conjuntamente com o Governo, um plano muito sério para aumentar a capacidade do Sistema Prisional, que passa pela construção de um novo estabelecimento em Angra do Heroísmo, já em fase de obra, e pela ampliação e remodelação de vários estabelecimentos prisionais". Com estas obras, o director-geral dos Serviços Prisionais, Rui Sá Gomes, espera dotar o sistema de mais 2000 novos lugares.
Depois de o número de reclusos ter descido a 10 mil, na sequência das alterações penais de 2007, desde 2008 que a população prisional aumenta consecutivamente, conforme se verifica nas estatísticas da DGSP.Só na segunda metade do mês de Junho, entraram nas prisões mais 40 pessoas: passaram de 13 450 reclusos a 15 de Junho para 13 490 a 1 de Julho.
Os crimes contra o património, roubos e furtos são responsáveis pela maioria dos detidos, seguindo-se os crimes contra as pessoas, como abusos sexuais e homicídios.
PORMENORES 49 ESTABELECIMENTOS
Por todo o País, há 49 estabelecimentos prisionais, divididos em três tipos: centrais, especiais e regionais. Mais de oito mil reclusos estão nas cadeias centrais.
4309 GUARDAS
Trabalham para os Serviços Prisionais 5627 pessoas, a maioria das quais guardas prisionais: são 4309.
PRESO CUSTA 40 €/DIA
Cada preso custa ao Estado, em média, 40 euros por dia, o que significa que as prisões custam aos cofres públicos mais de meio milhão de euros por dia.
CURSO PARA 240 NOVOS GUARDAS
Perante o crescimento da população prisional, uma tendência que se verifica sem recuos desde 2008, a Direcção-Geral dos Serviços Prisionais, liderada por Rui Sá Gomes, revelou ao 'CM' que já está a decorrer um novo curso de formação para guardas prisionais, com a "participação de cerca de 240 instruendos".
RECLUSOS COM ENSINO BÁSICO
Homem, entre os 30 e os 39 anos, com Ensino Básico, a cumprir uma pena entre os três e os seis anos de prisão. Este é o perfil do recluso das cadeias portuguesas. Ao longo dos anos, a distribuição entre homens e mulheres e reclusos nacionais e estrangeiros não tem sofrido grandes alterações.
CABO VERDE LIDERA ESTRANGEIROS
Entre os reclusos estrangeiros detidos nas cadeias portuguesas, destacam-se os oriundos de países africanos, que representam 56% dos presos de nacionalidade não portuguesa. Os cabo-verdianos são 31%, seguidos dos cidadãos da Guiné-Bissau. Em terceiro lugar, surgem os brasileiros, que são 12,4 por cento dos reclusos estrangeiros.
Ana Luísa Nascimento | Correio da Manhã | 09-07-2012
SÓ FALHOU A ANINHAS DIZER-NOS A % TOTAL DE ESTRANGEIROS, FACE AOS PORTUGUESES LEGÍTIMOS.E JÁ AGORA, MAS SERIA PEDIR DE MAIS, DE "PORTUGUESES" DAQUELES NACIONALIZADOS NA HORA...
MAS PRONTOS OS DEMOCRATAS ELEITOS É QUE A SABEM TODA.IMPORTARAM A PRETALHADA E DECRETARAM QUE APANHAR NO CU É LEGAL.TRAGAM SEMPRE A MARGARINA PARA NÃO DOER TANTO...
AGORA PENSEM NOS 500000 AINDA LISTADOS NO SEF E NOS ILEGAIS QUE POR AÍ ANDAM...
PARA QUEM PASSOU A VIDA A LUTAR CONTRA O "FASSISMO" E A defender a DESCOLONIZAÇÃO E CONCORDOU COM LIMPEZAS ÉTNICAS E CONFISCOS NÃO ESTÁ MAL DE TODO...ESTA NOVA FASE DO TODOS IGUAIS, TODOS DIFERENTES EM QUE TODOS VÃO FICAR PRETOS...
SEGUNDA, 09 JULHO 2012 10:51
O número de presos nas cadeias portuguesas não pára de aumentar e já há 1400 reclusos a mais nas prisões. Segundo as estatísticas mais recentes, referentes a 1 de Julho, a população prisional ascende já a 13 490 reclusos, depois de a barreira dos 13 mil ter sido ultrapassada, pela primeira vez desde 2004, no início deste ano.
Contactada pelo CM, a Direcção-Geral dos Serviços Prisionais (DGSP) confirma que a taxa de lotação é de 10,5 por cento - as cadeias nacionais têm capacidade para 12 077 reclusos. A situação mais grave diz respeito aos estabelecimentos regionais, onde a taxa de ocupação já chega aos 138 por cento: com capacidade para 2582 presos, têm 3582.
Por isso, a DGSP explica que "está a desenvolver, conjuntamente com o Governo, um plano muito sério para aumentar a capacidade do Sistema Prisional, que passa pela construção de um novo estabelecimento em Angra do Heroísmo, já em fase de obra, e pela ampliação e remodelação de vários estabelecimentos prisionais". Com estas obras, o director-geral dos Serviços Prisionais, Rui Sá Gomes, espera dotar o sistema de mais 2000 novos lugares.
Depois de o número de reclusos ter descido a 10 mil, na sequência das alterações penais de 2007, desde 2008 que a população prisional aumenta consecutivamente, conforme se verifica nas estatísticas da DGSP.Só na segunda metade do mês de Junho, entraram nas prisões mais 40 pessoas: passaram de 13 450 reclusos a 15 de Junho para 13 490 a 1 de Julho.
Os crimes contra o património, roubos e furtos são responsáveis pela maioria dos detidos, seguindo-se os crimes contra as pessoas, como abusos sexuais e homicídios.
PORMENORES 49 ESTABELECIMENTOS
Por todo o País, há 49 estabelecimentos prisionais, divididos em três tipos: centrais, especiais e regionais. Mais de oito mil reclusos estão nas cadeias centrais.
4309 GUARDAS
Trabalham para os Serviços Prisionais 5627 pessoas, a maioria das quais guardas prisionais: são 4309.
PRESO CUSTA 40 €/DIA
Cada preso custa ao Estado, em média, 40 euros por dia, o que significa que as prisões custam aos cofres públicos mais de meio milhão de euros por dia.
CURSO PARA 240 NOVOS GUARDAS
Perante o crescimento da população prisional, uma tendência que se verifica sem recuos desde 2008, a Direcção-Geral dos Serviços Prisionais, liderada por Rui Sá Gomes, revelou ao 'CM' que já está a decorrer um novo curso de formação para guardas prisionais, com a "participação de cerca de 240 instruendos".
RECLUSOS COM ENSINO BÁSICO
Homem, entre os 30 e os 39 anos, com Ensino Básico, a cumprir uma pena entre os três e os seis anos de prisão. Este é o perfil do recluso das cadeias portuguesas. Ao longo dos anos, a distribuição entre homens e mulheres e reclusos nacionais e estrangeiros não tem sofrido grandes alterações.
CABO VERDE LIDERA ESTRANGEIROS
Entre os reclusos estrangeiros detidos nas cadeias portuguesas, destacam-se os oriundos de países africanos, que representam 56% dos presos de nacionalidade não portuguesa. Os cabo-verdianos são 31%, seguidos dos cidadãos da Guiné-Bissau. Em terceiro lugar, surgem os brasileiros, que são 12,4 por cento dos reclusos estrangeiros.
Ana Luísa Nascimento | Correio da Manhã | 09-07-2012
SÓ FALHOU A ANINHAS DIZER-NOS A % TOTAL DE ESTRANGEIROS, FACE AOS PORTUGUESES LEGÍTIMOS.E JÁ AGORA, MAS SERIA PEDIR DE MAIS, DE "PORTUGUESES" DAQUELES NACIONALIZADOS NA HORA...
MAS PRONTOS OS DEMOCRATAS ELEITOS É QUE A SABEM TODA.IMPORTARAM A PRETALHADA E DECRETARAM QUE APANHAR NO CU É LEGAL.TRAGAM SEMPRE A MARGARINA PARA NÃO DOER TANTO...
AGORA PENSEM NOS 500000 AINDA LISTADOS NO SEF E NOS ILEGAIS QUE POR AÍ ANDAM...
PARA QUEM PASSOU A VIDA A LUTAR CONTRA O "FASSISMO" E A defender a DESCOLONIZAÇÃO E CONCORDOU COM LIMPEZAS ÉTNICAS E CONFISCOS NÃO ESTÁ MAL DE TODO...ESTA NOVA FASE DO TODOS IGUAIS, TODOS DIFERENTES EM QUE TODOS VÃO FICAR PRETOS...
Monday, July 9, 2012
MENOS DEPÓSITOS? É PÁ QUEREM VER QUE A MAIORIA SOCIOLÓGICA NÃO ACREDITA NO SOCIALISMO?
Portugueses depositam menos 2,3 mil milhões na banca em Maio
A MALTA ANDA DESCONFIADA DE QUE UM DIA ACORDA COM O "NOVO ESCUDO"?A VALER MUITO MENOS DAQUILO QUE "DEPOSITOU"?QUER-SE DIZER JÁ NÃO ACREDITA NO "SOCIALISMO" DO TODOS IGUAIS, TODOS DIFERENTES?PORRA...
NESTAS COISAS PREVISÃO É TUDO.POR ACASO E DE ACORDO COM O VELHO DITADO QUE DIZ "GATO ESCALDADO DE ÁGUA FRIA TEM MEDO" DECIDI LOGO EM 1974 QUE NUNCA ME APANHARIAM NOUTRA...E COMECEI A FAZER O QUE OS JUDEUS SEMPRE FIZERAM...
A MALTA ANDA DESCONFIADA DE QUE UM DIA ACORDA COM O "NOVO ESCUDO"?A VALER MUITO MENOS DAQUILO QUE "DEPOSITOU"?QUER-SE DIZER JÁ NÃO ACREDITA NO "SOCIALISMO" DO TODOS IGUAIS, TODOS DIFERENTES?PORRA...
NESTAS COISAS PREVISÃO É TUDO.POR ACASO E DE ACORDO COM O VELHO DITADO QUE DIZ "GATO ESCALDADO DE ÁGUA FRIA TEM MEDO" DECIDI LOGO EM 1974 QUE NUNCA ME APANHARIAM NOUTRA...E COMECEI A FAZER O QUE OS JUDEUS SEMPRE FIZERAM...
Subscribe to:
Posts (Atom)