contairement à ce qu'il avait dit, Macron accepte de faire rentrer les Djihadistes en france
Par contre, il garde les étrangers prisonniers car leur pays d'origine n'en veulent pas
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Quid de ses enfants ?
Nous appliquons en gros le Droit du sol, or ses enfants ou certains, sont nés en Irak. Ils sont donc irakiens autant que français.
D'autre part cette dame peut probablement prétendre à une double nationalité : donc ses enfants, à trois nationalités différentes ...
Et si on les renvoyait ailleurs qu'en France (où la mère a enfreint la Loi), ou qu'en Irak, où elle a été condamnée et d'où elle a été virée ?
Melina, la «djihadiste» française de Mossoul, va rentrer en France
Par Journaliste Figaro Shannah Mehidi Mis à jour le 20/02/2018
Melina, la «djihadiste» française de Mossoul, va rentrer en France
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Arrêtée en juillet 2017 à la fin de la bataille de Mossoul avec ses quatre enfants, l'épouse du terroriste de Daech Maximilien Thibaut devrait être expulsée vers la France après une condamnation par la justice irakienne qui la rend libérable et expulsable.
Melina Boughedir, une Française arrêtée à la fin de la bataille de Mossoul en juillet dernier, a été libérée lundi par l'Irak après plusieurs mois de détention à Bagdad. Elle devrait être expulsée vers la France dès que ses documents de sortie seront établis. La justice irakienne l'a reconnue coupable d'entrée illégale sur son territoire et condamnée à sept mois de prison, une peine qu'elle vient de purger avec son incarcération préventive. Elle a été plus chanceuse qu'une djihadiste allemande d'origine marocaine, condamnée à mort en janvier pour «soutien logistique et aide à une organisation terroriste», ou encore qu'une ressortissante turque qui a écopé dimanche de la peine capitale devant le même tribunal qu'elle.
Le cas de Melina Boughedir était un casse-tête pour les autorités françaises qui hésitent sur la conduite à tenir face à la situation des quelques dizaines de Français soupçonnés d'avoir été membres de l'EI se trouvant dans des camps ou des prisons en Irak et en Syrie avec plusieurs dizaines de mineurs. Des interrogations sur la sincérité de ses déclarations n'avaient pas contribué à éclaircir la position française. L'ex porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner avait ainsi estimé que la Française devait être jugée en Irak car elle n'était pas au cœur de la bataille de Mossoul «pour faire du tourisme».
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Trois des enfants de Melina Boughedir avaient été rapatriés en France en décembre et le plus jeune, né en Irak, y était resté en raison de la législation du pays, qui proscrit la séparation des enfants en bas âge de leur mère. La Française le tenait dans ses bras lorsqu'elle s'est présentée devant la cour ce lundi pour connaître sa sentence.
Un mari parti «chercher de l'eau»
Melina Bougedir et son mari avaient quitté la France en 2015 avec sa progéniture pour rejoindre à Raqqa en Syrie les rangs de Daech. De là, la famille était passée à Mossoul en Irak.
Originaire de Seine-et-Marne, elle est l'épouse de Maximilien Thibaut. Celui-ci faisait partie du groupe Forsane Alizza, groupuscule islamiste dissout en 2012 par le ministère de l'Intérieur. Il a été condamné à trois ans de prison dont deux de sursis en juin 2015, à la suite du procès visant les membres du groupe pour entente, groupement, association de malfaiteurs en vue de commettre un acte terroriste. En détention, il a fréquenté un proche de Larossi Abdalla, le terroriste de Magnanville qui a tué un couple de fonctionnaires de police en juin 2016.
Que faut-il faire des islamistes français partis se battre avec Daech ?
Faut-il les faire revenir en France pour les juger ? Que faire quand ils sont revenus ? Combien sont-ils ? Les infos et l’éclairage de Jean Chichizola, Georges Malbrunot , Michèle Bernard-Requin, magistrate honoraire, et de Véronique Roy.
Melina Bougedir avait été découverte le 8 juillet 2017 par les forces antiterroristes irakiennes. Cachée dans un immeuble de Mossoul alors que la ville est en proie aux violents combats entre le dernier carré des djihadistes de Daech et l'armée irakienne. Elle affirme alors que son mari, parti chercher de l'eau, n'était jamais revenu. Il aurait été tué lors de la bataille de Mossoul ou aurait réussi à disparaître.
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Le cas de Melina Bougedir avait été abordé lors des discussions en octobre dernier entre le premier ministre irakien Haïder al-Abadi, et le président français Emmanuel Macron. S'il n'existe pas de coopération entre les deux pays concernant les procédures d'extradition, la France, reconnaissant la souveraineté de l'Irak, dit respecter les jugements prononcés pour des crimes ou délits commis sur le territoire irakien. Les djihadistes, à la différence de ceux détenus en Syrie, bénéficient d'une assistance consulaire, en lien avec Bagdad. Planait cependant pour Bougedir le risque d'une peine capitale, à laquelle sont condamnés les prévenus accusés de terrorisme. Ses avocats, Maîtres Bourdon et Brengarth, très présents dans ce dossier, avaient interpellé par courrier le président Emmanuel Macron fin janvier, après la condamnation à la pendaison d'une ressortissante allemande par Bagdad le 18 janvier dernier. Arguant de la position contre la peine de mort défendue par la France, ils demandaient que leur cliente soit rapatriée avec ses enfants en France, où elle pourrait être jugée.
Selon le principe juridique non ibis in idem, qui exclut d'être condamné deux fois pour les mêmes faits, Melina Bougedir pourrait ainsi être jugée pour faits de terrorisme en France, l'Irak l'ayant condamnée pour entrée illégale sur son territoire.