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Sunday, December 16, 2012

OI PESSOAL DA COVA DA MOURA.VEJAM O QUE PODEM SER DAQUI A 3 SÉCULOS...SE SOUBEREM JOGAR COM DEUS E O DIABO...



Família Rothschild
Origem: Wikipédia, a enciclopédia livre.


Mayer Amschel Rothschild, fundador da dinastia
A família Rothschild, de origem judia asquenaze alemã e, atualmente, de múltiplas nacionalidades (francesa, alemã, britânica, israelense, etc.) é conhecida, desde o século XIV, por suas atividades bancárias e financeiras mas também por numerosas obras e filantrópicas, e a partir do século XIX, por seu apoio ao sionismo.
Os Rothschild participaram dos negócios mais dinâmicos durante a Revolução Industrial,[1] em especial a indústria têxtil, que florescia. As tecelagens mecanizadas da Inglaterra produziam tecidos de qualidade em grande quantidade. Os Rothschilds passaram a negociar também essa mercadoria. O comércio do algodão oriundo da América do Norte para as tecelagens na Grã-Bretanha permitiu que a Casa Rothschild criasse vínculos através do Atlântico, com a florescente economia estadunidense.
Diz-se que fizeram boa parte de sua fortuna no fim das guerras napoleónicas, quando tiveram conhecimento antecipado da vitória da Inglaterra e lançaram um rumor no mercado que Napoleão havia ganho a guerra. Com isto a bolsa caiu quase a zero, e os Rothschild praticamente compraram a economia inteira da Inglaterra. Quando foi dada a verdadeira notícia - a de que a Inglaterra havia vencido a guerra - os Rothschild emergiram como a família mais rica da Europa.

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Rotshchild, un certain art de vivre
Mots clés : Benjamin Rothschild, Ariane Rothschild, Philippine De Rothschild, Jacob Rothschild, David De Rothschild, Eric De Rothschild, Edouard De Rothschild


Ariane et Benjamin de Rothschild dans le salon vert et or de leur hôtel parisien. Bien qu'intéressés par l'art contemporain, ils sont aussi amateurs de mobilier et de peinture du XVIIIème siècle. Crédits photo : RAPHAEL GAILLARDE/Le Figaro Magazine


Ils sont banquiers, collectionneurs, mécènes, viticulteurs... Depuis près de trois siècles, leur nom est inséparable de l'histoire, comme en témoigne une exposition à la Bibliothèque nationale de France. Nous avons rencontré les héritiers de cette grande famille européenne.

Il y eut un temps où, en langage courant, la référence à Crésus pour rendre compte de l'infinie richesse a perdu de son pouvoir évocateur et cédé la place dans la mythologie des temps modernes à la référence à Rothschild. Il y eut également un temps, dans l'histoire de la célèbre famille, où le sobriquet qui la désignait fut rehaussé de la particule annonciatrice de l'anoblissement et du titre de baron. Ce n'était que la reconnaissance officielle de la place éminente qu'ont occupé les «de Rothschild» au temps de la Sainte-Alliance, sous la monarchie de Juillet, le Second Empire et les républiques à venir. Une ascension aussi rapide avait évidemment frappé les imaginations. Stendhal, le premier, écrira «riche comme Rothschild».

Leur arbre généalogique plonge ses racines dans le ghetto de Francfort-sur-le-Main, au milieu du XVIIIe siècle. L'ancêtre Mayer Amschel Rothschild habite avec sa famille une ruelle sordide. On ne lui accorde pas le droit d'exercer un métier noble, de vendre des étoffes ou même de devenir forgeron ou menuisier. Alors, comme beaucoup d'autres Juifs, il spécule, vit du commerce de l'argent, accepte de parcourir les routes d'Allemagne dans une mauvaise voiture pour recouvrer les intérêts dus à son protecteur, le margrave de Hesse. La force de Mayer, c'est qu'il n'agit pas seul: il envoie chacun de ses cinq fils s'établir dans une grande capitale d'Europe, organisant ainsi de solides réseaux d'information au sein de la famille. Bientôt, les Rothschild père et fils vont développer un système de courrier privé plus rapide que celui des Etats eux-mêmes. Les cinq frères mettent ainsi en place la première multinationale de l'histoire, devenant, du même coup, des «Européens» avant la lettre. C'est la source de leur puissance. Les Rothschild de la deuxième génération, parmi lesquels le cadet, James, que son père envoie à Paris, sont déjà des hommes fort riches.


Dans les salons de Waddesdon Manor, panneaux sculptés et meubles provenant de Versailles se succèdent. Aux murs, des portraits de l'école anglaise, des toiles de Greuze et de Lancret. dans les vitrines et sur les étagères, des porcelaines de Sèvres. Une abondance de bon ton. Crédits photo : RAPHAEL GAILLARDE/Le Figaro Magazine
À travers le destin de la famille Rothschild, l'exposition présentée à la BNF s'attache à la personnalité de James. Quand il arrive à Paris en 1812, il a 20 ans. Ivre de liberté, il se jette dans le travail avec une espèce de sauvagerie. Son ascension est fulgurante et l'on croise bientôt chez lui tout ce que Paris compte de diplomates, de ministres, d'aristocrates qu'il traite avec une certaine ironie. Les grands négociants fréquentent le cercle de la rue de Gramont? Lui se fera élire en 1829 au cercle de l'Union, le plus noble, le plus snob, et le plus rigoriste. Ses concurrents forment une bourgeoisie jalouse de ses conquêtes? James deviendra l'intime des Noailles, des Ligne, des princes d'Orléans. Rêvera-t-il alors de marier sa fille à un duc? Justement pas. Les Rothschild ne se mariaient qu'entre eux, préférant aux grandes alliances flatteuses des mariages entre cousins et nièces qui permettaient à la dot de rester dans le patrimoine familial commun. Dès le début de sa carrière, James, qui avait épousé sa cousine Betty, se rangea dans le camp de la contre-révolution, ce qui l'amena à combattre Napoléon en qui il voyait la résurgence de l'esprit jacobin, à choisir la Sainte-Alliance des monarques et donc à soutenir tout ce qui ressemblait à une Restauration après la tempête révolutionnaire. La longue guerre qui déchira l'Europe de 1792 à 1815 fut à l'origine de sa fortune. James devint le banquier de Louis XVIII et de Charles X, avant de devenir celui de Louis-Philippe et son homme de confiance. La faveur royale lui permit de bien se placer dans la grande révolution industrielle qui allait faire de lui le magnat des chemins de fer.

Comme ses frères, James sera pris de la passion de construire. Il demandera à l'architecte britannique Joseph Paxton de restaurer le château de Ferrières. C'était une propriété de légende, où 120 domestiques servaient plusieurs fois par semaine des dîners de 60 couverts, où on lessivait 80.000 pièces de linge à l'année, où les écuries pouvaient accueillir 80 chevaux et où un système de wagonnets en sous-sol permettaient d'acheminer les plats des cuisines dans la salle à manger.Typique de ce que l'on a appelé le «style Rothschild», la décoration de Ferrières était un mélange savamment dosé d'opulence et de confort, de goût du gigantesque et de passion vraie pour les oeuvres d'art. James sera le premier Rothschild à collectionner des tableaux. Son premier achat sera une toile de Jean-Baptiste Greuze, La Laitière, aujourd'hui au Louvre. L'école française n'était pourtant pas sa préférée, son intérêt le portait surtout vers les primitifs flamands tels que Jan Van Eyck (la Vierge et l'Enfant avec saints et donateurs) ou Hans Memling (la fuite en Egypte), deux chefs-d'oeuvre eux aussi légués au Louvre.


A Mouton, Philippine de Rothschild s'est entourée de peintures et de sculptures des XVIIIème et XIXème siècles, de «curiosités» en pierre dure et en porcelaine. Un mélange très réussi de beauté et d'originalité, qui fait le charme de Mouton. Crédits photo : ERIC SANDER/Le Figaro Magazine
Chaque Rothschild mériterait une biographie. Nathan, le frère de James, passait pour avoir de l'humour. Comme sa fille Hannah aimait la musique, il se laissa convaincre de donner un concert où Paganini vint jouer. Il le félicita en prenant l'accent yiddish: «Foilà une cholie muzique.» Il fit alors tinter des pièces de monnaie dans sa poche: «Za, z'est ma muzique à moi. Le monde l'égoute avec adention mais ne la respecte pas autant.» Les cousins Rothschild redoutaient la tante Alice, jardinière émérite mais redoutable bougon, qui agrippa un jour le bras de la reine Victoria en lui criant: «Arrêtez de marcher sur mes pelouses.» Il faudrait des volumes entiers pour expliquer les Rothschild et leurs châteaux, les Rothschild et les chevaux de course, les Rothschild et le vin. Des livres et des livres pour dresser la liste de leurs fondations. Et bien d'autres ouvrages encore pour énumérer les splendides oeuvres d'art dont ils ont fait don aux musées. Aujourd'hui encore, le nom de Rothschild est lié à l'origine du système bancaire international, à de fabuleuses richesses, à de la croissance sociale et à la montée sans pareille d'entreprises, ainsi qu'à un style de vie servant de critère. Est-ce pour cela que James de Rothschild, le vrai James, est cent fois plus passionnant que tous les Nucingen, Lucien Leuwen et autres Gundermann que, dit-on, il inspira à Balzac, Stendhal ou Zola?

«Les Rothschild en France au XIXe siècle», Bibliothèque nationale de France, site Richelieu, 5, rue Vivienne, 75002 Paris, jusqu'au 10 février 2013.


une toile du peintre chinois Yue Minjun, que Benjamin et Ariane ont été parmi les premiers à collectionner.
Benjamin et Ariane de Rothschild, un couple atypique
«Je préfère parler de sport plutôt que de finance.» Le ton est donné: Benjamin de Rothschild est un passionné de voile. «Il y a plus de cent ans, mon arrière-grand-tante pulvérisait le record de vitesse des bateaux à vapeur qui parcouraient le lac Léman dans un panache de fumée. Aujourd'hui, la passion continue, sans voiles et sans fumée, mais, je l'espère, toujours avec panache.» C'est dans le salon de son hôtel parisien, à quelques mètres de l'Elysée, décoré d'un superbe mobilier du XVIIIe siècle et de tableaux de Boucher et de Goya que Benjamin poursuit: «J'ai été immergé dans le milieu de la voile de compétition dès mon enfance. Mon père m'a emmené sur un bateau avant même de m'apprendre à marcher.» La passion nautique est une affaire de famille chez les Rothschild, propriétaires d'une fantastique lignée de voiliers. Parmi eux, Benjamin a une tendresse toute particulière pour Gitana 11, avec lequel il a gagné la Route du Rhum en 2006. A côté de ses catamarans de course, de ses vignobles, de ses domaines hôteliers et... de sa ferme laitière en Seine-et-Marne où l'on produit le seul brie de Meaux bénéficiant du label fermier, les affaires de Benjamin regroupent banque et finance. Il travaille main dans la main avec sa femme, Ariane, vice-présidente de la holding familiale. «Chez mes parents, se souvient Benjamin, la devise était «a child is to be seen, not heard» (un enfant, on doit le voir, pas l'entendre). Ariane et moi élevons au contraire nos quatre filles pour qu'elles aient des opinions et les expriment.» Si l'on en juge par les murs de leurs chambres, celles-ci manifestent déjà un grand intérêt pour l'art chinois contemporain.


Philippine de Rothschild. Crédits photo : ERIC SANDER/Le Figaro Magazine
Philippine de Rothschild, de la vie de théâtre à la vie de château
Durant trente ans, le théâtre a été la grande affaire de ma vie. Pensionnaire à la Comédie-Française, j'excellais dans les rôles de soubrette: il paraît que mon caractère vif et pétillant faisait merveille. Cela ne m'empêchait pas d'admirer passionnément Claudel», raconte Philippine avec humour. «Pourtant, en 1988, à la mort de mon père, je n'ai pas envisagé un seul instant de laisser à un quelconque «maire du palais» la gestion du domaine et de la société de négoce familial.» Dans l'univers si particulier qu'est le Bordeaux des grands vins, Philippine impose son personnage, elle est «Madame la baronne». Etre invité chez elle à Mouton est un grand moment où chaque plat est choisi pour accompagner le vin avec un soin jaloux, le filet de boeuf rôti, forestière de champignons et purée de petits pois avec un Mouton Rothschild 1983 en magnum ou le méli-mélo de la mer avec un Château Haut-Brion blanc 1985. Quant au dessert, la spécialité des Rothschild depuis plusieurs générations est le soufflé au Grand Marnier et fruits confits. A cet extrême raffinement, Philippine joint une autre passion, l'amour du beau. Mouton abrite un musée du Vin dans l'art où d'admirables pièces d'orfèvrerie allemandes des XVIe et XVIIe siècles côtoient des tapisseries de Beauvais et des faïences d'Urbino. «Jusque-là, les collections Rothschild réunies par mes ancêtres durant tout le XIXe siècle étaient encloses dans notre hôtel parisien et n'étaient visibles que par nos amis. Mon père décida d'ouvrir toutes grandes les portes de ses trésors et de les exposer à Mouton afin de les partager avec tous.» Ce musée est en effet un pur moment de bonheur.


Jacob Rothschild dans la «baron's romm» de Waddeston. Au sol, un magnifique tapis de la Savonnerie. Crédits photo : Anna Clopet/© Anna Clopet/CORBIS
Jacob Rothschild, la passion des demeures historiques
Quand, en 1989, à la mort de ma cousine Dorothy, j'ai hérité de Waddesdon Manor, un château qui, d'une aile à l'autre, a la taille de Trafalgar Square, ce n'est pas du plaisir que j'ai ressenti, mais de l'angoisse.» Jacob Rothschild aime pourtant la vie de château et il a su rendre les appartements privés de Waddesdon très cosy, mais il n'a pas oublié le triste état de la propriété quand il en a hérité. «Sans même parler des installations de chauffage central, d'électricité, de plomberie qu'il a fallu refaire, il y avait les 70 paires de rideaux à poser et les tapis à rafistoler», se souvient Jacob. «Finalement, j'ai demandé à un atelier de restauration de textiles de s'installer à demeure, mais cela a tout de même duré plus de un an. Quant aux jardins, il a fallu entièrement les redessiner afin de retrouver leur agencement de l'époque victorienne.» En revanche, en ce qui concerne les meubles, les tableaux, l'orfèvrerie, la porcelaine de Sèvres, le décor est aujourd'hui le même qu'en 1884, quand Ferdinand de Rothschild fit bâtir Waddesdon. Est-ce à dire que l'on vit ici comme au XIXe siècle? «Pas tout à fait, répond Jacob. Nous ne dînons dans la salle à manger d'apparat, qui accueille 60 couverts, que le soir de Noël alors que, du temps de Ferdinand, le souper y était servi tous les soirs!»


David de Rothschild devant le portrait de son père par Anthony Palliser. Crédits photo : RAPHAEL GAILLARDE/Le Figaro Magazine
David de Rothschild, le baron français de la City
Ma vie est calme, presque austère, assure David de Rothschild. Je me lève tôt, pour prendre le petit déjeuner en famille. En allant à la banque, rue de Messine, je lis le Herald Tribune, le Wall Street Journal et la presse quotidienne française.» Il enchaîne ensuite les rendez-vous dans son bureau aux murs presque nus, sobres, n'était la lumière qui pénètre à flots par deux grandes baies vitrées qui se font face. Sans nostalgie, avec un sourire, David précise: «En 1982, il m'a paru impensable que le nom de Rothschild disparaisse de la banque. J'aime ce pays, j'y suis profondément attaché, j'entends y vivre, y travailler et participer à son développement. C'est pourquoi j'ai décidé, avec mon cousin Eric, de créer une nouvelle firme qui, en 1986, prit le nom de Rothschild & Cie.» Sans fausse modestie, David pourrait ajouter que c'est aussi lui qui a eu pour tâche de mener à bien l'association entre les deux branches de la dynastie financière, la famille britannique et le rameau français, en prenant le titre de deputy chairman. Une première dans l'histoire de la dynastie. Au-delà de la banque, on perçoit le rôle joué par les Rothschild comme bâtisseurs, décorateurs et ordonnateurs de fêtes en évoquant ce que fut le château de Ferrières, édifié pour James de Rothschild, merveilleux exemple de ce que l'on appelle le «style Rothschild» par son exubérance ornementale et ses objets exceptionnels, son mélange de faste et de confort. Des raffinements inconnus à l'époque (1859) avaient été prévus: chauffage central et eau courante chaude et froide, baignoires d'argent. Les cuisines, situées dans un bâtiment particulier, étaient reliées au château par un petit chemin de fer souterrain. C'est dans ce décor spectaculaire qu'eut lieu en 1971 le mémorable bal Proust donné par Guy et Marie-Hélène de Rothschild, le père et la belle-mère de David. On en parle encore.


Eric de Rothschild. Crédits photo : RAPHAEL GAILLARDE/Le Figaro Magazine
Eric de Rothschild, vigneron et poète
En août 1868, devant le tribunal civil de première instance de la Seine, le baron James de Rothschild achetait Lafite. Cent quarante ans plus tard, ses descendants y sont toujours», aime rappeler Eric de Rothschild. En 1982, quand les cousins David et Eric de Rothschild décidèrent de relancer les activités françaises de la maison familiale, David prit en charge le secteur bancaire tandis qu'Eric se chargea du domaine de Lafite et de son merveilleux vignoble. «J'aime cette terre et sa diversité, confie-t-il, j'aime nos vignes, nos marais à bécassines, nos bois à cèpes, nos jardins, la maison, belle sous sa vieille patine et cet air de sérénité que seul le tempsaccorde aux bâtiments humains.» Quant au style intérieur de Lafite, contemporain du second Empire, c'est à Betty de Rothschild, la veuve de James, qu'on le doit. Ici encore, on retrouve l'esprit Rothschild, ce style célèbre qui distinguait dans toute l'Europe les demeures familiales depuis le milieu du XIXe siècle. Comment le définir? «C'est l'alliance chaleureuse, insolite, colorée et parfois même étrange de meubles et d'objets que nul n'avait encore osé réunir avant les Rothschild et qu'ils furent les premiers à rassembler, à mettre en concurrence et ainsi à révéler», remarque Eric. C'est aussi un art de vivre, fait d'harmonie et de raffinement. Ici, comme chez Philippine à Mouton, les plats sont faits pour les vins qui sont servis dans l'étincelante batterie de verres disposée devant chaque convive. «A Lafite, rappelle le baron Eric en citant l'historien E. Deschodt, lever son verre, c'est déjà ne plus toucher terre.»


Edouard de Rothschild dans les bureaux de Libération, dont il a pris le contrôle en 2005. Crédits photo : DENIS ALLARD/REA/DENIS ALLARD/REA
Edouard de Rothschild, l'anticonformiste
En 2005, on apprenait avec surprise que, grâce à un premier apport de 20 millions d'euros, Edouard de Rothschild devenait l'actionnaire de référence de Libération. En 2010, il prenait la présidence du conseil de surveillance du journal dont, disait-il, «la survie et l'avenir étaient désormais assurés». Décidément, Edouard avait le don d'être imprévisible et de ne jamais être là où on l'attendait. En 2003 déjà, il s'était montré capable de renoncer à une carrière d'associé-gérant à la banque Rothschild & Cie, dirigée par son demi-frère David, pour se consacrer à son hobby, le concours hippique. Trente ans après avoir renoncé à la compétition à la suite d'une disqualification lors du championnat de France junior en 1973, il entendait revenir à son meilleur niveau et, selon un proche, «aller jusqu'au bout d'un rêve que ses parents avaient autrefois brisé». Edouard s'impose alors une discipline de fer qui passe par cinq heures d'entraînement quotidien dans sa propriété de Ferrières-en-Brie, mitoyenne du château érigé par son ancêtre James de Rothschild. Son objectif? Etre sélectionné en équipe de France de jumping et participer aux Jeux olympiques. Faute d'être qualifié dans l'équipe de France, Edouard ne se décourage pas: il prend la nationalité israélienne. Une décision qui fait parler, mais il coupe court: «Je n'ai fait cela que pour des raisons sportives, j'espère simplement intégrer l'équipe équestre d'Israël.» Edouard ne vivra donc qu'une partie du temps dans sa maison de Tel-Aviv, située dans le quartier huppé de Kfar Shmaryahou et, à défaut de médaille, l'épisode aura été pour lui l'occasion de se replonger dans l'histoire des Rothschild en Israël: «Mes ancêtres ont contribué à la création de la ville de Rishon Lezion, ils ont investi dans des vignobles, des entreprises et des oeuvres philanthropiques. Je vois moi aussi dans ce pays de vraies opportunités d'investissements dans les nouvelles technologies.» Edouard de Rothschild va-t-il reporter ses ambitions sur ce nouveau projet?


Le chai de Lafite construit par Ricardo Bofill. «On a beaucoup jasé sur sa forme ronde, raconte Eric en souriant: ‘le baron est fou, disait-on dans le Bordelais, le vin va tourner'. En fait, nous étions des précurseurs: le vin vieillit ici dans le calme et la pénombre.» Crédits photo : LAFITE ROTHSCHILD
Des vins de seigneurs
Un mot suffit pour définir le bordeaux des Rothschild: élégance. Comme celle d'un meuble signé d'un ébéniste du XVIIIe siècle ou le drapé d'un tissu d'aujourd'hui tissé par Lelièvre, Château Lafite Rothschild, vin du roi sous Louis XV; Château Mouton Rothschild, empereur actuel des pauillacs, possède le racé du cercle restreint des premiers crus classés. Lafite, 103 hectares, depuis 1868 dans la famille ; Mouton, 84 hectares, acquis en 1933, deux fleurons de la viticulture de notre pays, ambassadeurs permanents du goût français, du goût Rothschild. Des vins d'une grande profondeur, parfaitement constitués, jeunes et frais après des dizaines d'années de repos dans l'obscurité d'une cave. L'ouverture d'une bouteille de 30 ans d'âge, la dégustation, goutte après goutte, reste une cérémonie païenne inoubliable. La félicité Rothschild! Château Clarke, 54 hectares de vignes abandonnées, rachetées en 1973 par le baron Edmond, est devenu la tête d'affiche de l'appellation Listrac, dans le Médoc. Son fils, le banquier Benjamin, et sa mère Nadine y mettent toute leur énergie. Chaque millésime nouveau progresse, les 240.000 bouteilles sont vendues avant même d'être élaborées. Un exemple de la ténacité de la dynastie qui, en trente-cinq ans, a réinventé un vin devenu grand.


MAS CUIDEM-SE QUE CANDIDATOS INDÍGENAS À PROCURA DO SEU PASSADO JUDEU SÃO JÁ AOS MONTES.E COMO VÃO RECEBENDO UMAS CENOURITAS...
MARRANOS SAIAM DOS ARMÁRIOS!