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Monday, July 27, 2020

PORTANTO UM POSSÍVEL 10 DE JUNHO PELO MARCELO EM SAINT-DENIS(O TAL ONDE MATARAM O PADRE NA MISSA) SÓ ACOMPANHADO DO MOHAMMED VI DE MARROCOS.COM GARANTIAS DE MESQUITAS NA GUARDA...

« On a gagné en gagnant, on ne nous a pas choisis » : Karim Bouamrane, symbole d’une révolution discrète à Saint-Ouen
Le 28 juin, Karim Bouamrane est devenu maire de Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, après une bataille longue et acharnée. C’est l’un des premiers édiles d’origine maghrébine à diriger une ville de plus de 50 000 habitants.

Par Mustapha Kessous Publié hier à 01h45, mis à jour hier à 04h37

Karim Bouamrane, 47 ans, nouveau maire de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), le 19 juillet.

Il a voulu démarrer sa première allocution par une « belle phrase », une « phrase douce ». Comment trouver une accroche qui puisse transcender le côté « symbolique » et « historique » de son élection ? Comment dire qu’on compte parmi les premiers maires français d’origine maghrébine à diriger une ville de plus de 50 000 habitants sans vraiment… le dire ?

Le 4 juillet, lors du premier conseil municipal de sa mandature – et juste après avoir senti l’écharpe tricolore le ceindre –, cet homme de 47 ans a su choisir ses mots : « Je m’appelle Karim Bouamrane, fils de Sadia et Allal Bouamrane, et je suis le nouveau maire de Saint-Ouen », a-t-il déclaré devant ses administrés. « Cette intro vaut des milliers de discours », confie-t-il.

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En une seule phrase, le maire de Saint-Ouen-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) a rendu hommage à ses parents, venus en 1969 du Maroc, et à travers eux à tous les immigrés d’Afrique ou d’ailleurs qui ont confié la suite de leur destinée – et celle de leurs enfants – à la France.

« Cette phrase, c’est aussi un hommage à l’histoire de la ville, aux damnés de la terre, explique-t-il. Certains ont francisé leur nom pour réussir. Il n’est plus question de demander l’autorisation pour atteindre l’excellence. » Son « apparence », comme il dit, n’a jamais été pour lui un argument de vente électoral, dans une municipalité où la population immigrée représente, selon l’Insee, 31,2 % des habitants. Le plus important est de faire émerger « une élite populaire » : « C’est ça, la vraie histoire », jure-t-il.

Trente ans de militantisme

MAS POR CÁ ESTAMOS A FICAR AFRICANOS COM MUITO MAIOR VELOCIDADE.OS PARTIDOS INTERNACIONALISTAS QUE ERAM ANTI-COLONIALISTAS POR PARTE DE BRANCOS SÃO AGORA COLONIALISTAS A FAVOR DOS PRETINHOS QUERIDOS...E ISSO TEM MUITOS CUSTOS PORQUE TODA A GENTE SABE QUE CHEGAM COM UMA MÃO À FRENTE E OUTRA ATRÁS E DEPOIS TEMOS QUE PAGAR O COMBATE ÀS DIFERENÇAS E DESIGUALDADES E DEIXAR OKUPAR O QUE ELES QUISEREM...