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Saturday, August 25, 2012

OS INTERNACIONALISTAS EX-COMUNISTAS SÃO MESMO UNS PATUSCOS...

Alexandre Barankov, réfugié politique en Equateur, craint d'être renvoyé à Minsk
LE MONDE | 24.08.2012 à 16h15 • Mis à jour le 24.08.2012 à 16h15

Par Benoît Vitkine


L'hospitalité équatorienne est-elle à géométrie variable ? Inébranlable, et même très démonstrative, dans la médiatique affaire Julian Assange, à qui Quito a accordé la semaine passée l'"asile diplomatique" dans son ambassade londonienne, elle apparaît moins résolue dans le cas d'un autre réfugié politique, le Biélorusse Alexandre Barankov.
Loin des assurances données au fondateur de WikiLeaks - "Lorsqu'il est question des droits de l'homme, l'Equateur ne négocie pas", proclamait encore, mercredi 22 août, le président équatorien Rafael Correa -, M. Barankov attend depuis sa cellule de la prison numéro un de Quito la décision de la Cour nationale de justice équatorienne (CNJ) sur sa possible extradition vers Minsk, décision qui reviendrait à révoquer l'asile politique dont il bénéficie dans le pays depuis 2010.

L'homme n'a pas le profil de l'opposant politique pourchassé dans son pays, le plus fermé d'Europe et qui emprisonne dans l'arbitraire le plus total les voix discordantes.

Ancien capitaine de police rattaché à l'unité de lutte contre les crimes économiques, Alexandre Barankov, 30 ans, a fui en août 2009 en Equateur - l'un des rares pays accessibles sans visa pour un citoyen biélorusse - après avoir été inculpé de fraude et corruption par la justice biélorusse. Selon Minsk, l'enquêteur aurait tenté d'extorquer de l'argent aux dirigeants d'une société pétrolière.

"BREVET DE MORALITÉ"

L'histoire racontée par Barankov à Associated Press diffère radicalement : le policier affirme avoir mis au jour un réseau de corruption et de détournement de fonds publics impliquant des officiers de haut rang et plusieurs proches du président Alexandre Loukachenko. Il s'apprêtait à le dévoiler, Minsk a réagi.

Pour Aliona Krasovskaya-Kasperovitch, de l'ONG biélorusse Platforma, qui, la première, a alerté sur la situation de Barankov, "l'acharnement des autorités biélorusses à retrouver Alexandre donne du poids à ses accusations et semble prouver qu'elles constituent une menace pour le pouvoir". Cette défenseure de longue date des droits de l'homme en Biélorussie décerne une sorte de "brevet de moralité" au policier : "Il est devenu, sur le tard et involontairement, un dissident", par ailleurs actif sur Internet.

En Equateur, Barankov a été emprisonné pendant cinquante-cinq jours, en 2010, pour dépassement de visa, puis libéré après que la justice, jugeant insuffisants les éléments à charge, lui a accordé l'asile politique. Une décision confirmée en octobre 2011 par la CNJ, qui a estimé que les poursuites engagées en Biélorussie relevaient de la persécution politique.

En juin, la justice biélorusse transmet à Quito une nouvelle demande d'extradition. Barankov est cette fois accusé de haute trahison et de divulgation de secrets d'Etat. Le 7 juin, 15 policiers l'arrêtent dans sa maison du nord de Quito. Son cas a été soumis une nouvelle fois à la CNJ, mardi 21 août, et la décision doit être rendue dans les jours qui viennent.

Pour les proches du Biélorusse, ce nouvel examen ne doit rien au hasard. Fin juin, la tournée latino-américaine de M. Loukachenko a mené le président biélorusse à Quito. MM. Loukachenko et Correa, alliés au nom de l'antiaméricanisme, y ont signé une série d'accords, y compris de coopération militaire.

"Nous étions plus ou moins tranquilles jusqu'à l'annonce de la visite du président Loukachenko, a raconté aux médias locaux Mabel Andrade, la compagne équatorienne de Barankov. Immédiatement après, les autorités ont refusé de lui renouveler ses papiers sans donner d'explication."

"PEINE DE MORT OU EMPRISONNEMENT À VIE"

Son avocat, Fernando Lara, a de son côté assuré à Radio Free Europe qu'une délégation biélorusse s'était rendue dans la capitale équatorienne avant l'arrivée de M. Loukachenko pour y discuter du cas Barankov et contester son statut de réfugié politique.

"Connaissant notre système judiciaire et pénitentiaire, on peut craindre qu'en cas d'extradition Alexandre sera exposé immédiatement à la torture ou à des traitements cruels et inhumains, prévient Aliona Krasovskaya-Kasperovitch, qui s'entretient régulièrement avec le prisonnier. Quant aux accusations qui sont portées contre lui, elles peuvent lui valoir la peine de mort ou l'emprisonnement à vie."

Précisément les raisons pour lesquelles l'Equateur exclut toute extradition de Julian Assange vers la Suède, où il est poursuivi pour viol et agression sexuelle. Selon Quito, rien ne garantit que l'Australien ne soit pas transféré vers un pays tiers - les Etats-Unis -, où il s'exposerait à des "représailles qui peuvent mettre son intégrité, sa sécurité et même sa vie en danger".

Conscient de l'effet désastreux que pourrait avoir, à l'heure où les projecteurs sont braqués sur l'Equateur, l'extradition d'Alexandre Barankov, Quito a assuré, mercredi, par la voix de son vice-ministre des affaires étrangères, qu'il "n'extrade pas un citoyen dont la vie est en danger".

Ce qui fait craindre à Me Lara qu'un accord soit conclu excluant la peine de mort ou la prison à perpétuité mais sans garantir à son client un procès juste. De son côté, le président Correa a indiqué que la décision finale lui reviendrait personnellement.

Benoît Vitkine

Un sénateur bolivien réfugié dans l'ambassade du Brésil
Depuis fin mai, un sénateur bolivien d'opposition, Roger Pinto, est réfugié à l'ambassade du Brésil à La Paz. Brasilia lui a octroyé l'asile politique, mais la Bolivie refuse de lui accorder le sauf-conduit pour quitter le territoire national, sous prétexte qu'il est poursuivi pour corruption.
Cette affaire n'empêche pas le président bolivien, Evo Morales, d'être en pointe dans les instances sud-américaines pour reprocher au Royaume-Uni un non-respect des règles diplomatiques.

A SUA "INTERNACIONAL" AMANTE COMO TODOS SABEM DA "DITADURA DO PROLETARIADO" PARA OS SEUS CRIMES NUNCA TÊM "MEMÓRIA"...PRINCIPALMENTE O DE "ALTA TRAIÇÃO" AO SEU PRÓPRIO ZÉ POVINHO.
PARA ELES, MESMO DEPOIS DA ENTREGA DE TUDO O QUE TINHA PRETO E QUE NÃO ERA NOSSO,JÁ É BOM METERAM A MANDAR AMIGOS IMPORTADOS DE PEITO COMO O MÉLENCHON EM FRANÇA...

PS

COM O GARZON EM LUTA TODOS SE VÃO SALVAR...