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Tuesday, October 11, 2016

FRANÇA O PAÍS MAIS PERTO DE ESTAR EM ÁFRICA...

Attaque de Viry-Châtillon contre des policiers : « Il n’y a pas de zone de non-droit », dit Valls
LE MONDE | 10.10.2016 à 12h00 • Mis à jour le 10.10.2016 à 16h21 | Par Elise Vincent

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Voitures incendiées après l’attaque de policiers à Viry-Châtillon, le 8 octobre.
Voitures incendiées après l’attaque de policiers à Viry-Châtillon, le 8 octobre. THOMAS SAMSON / AFP
Le premier ministre, Manuel Valls, a visité, lundi 10 octobre dans la matinée, avec le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, plusieurs commissariats du département de l’Essonne. Il s’est, à cette occasion, rendu en fin de matinée sur les lieux de l’agression contre des policiers survenue samedi 8 octobre, à Viry-Châtillon, à proximité du quartier sensible de la Grande Borne. Comme il l’avait déjà affirmé lors de ses étapes, dans la matinée, à Savigny-sur-Orge, Athis-Mons et Juvisy, M. Valls a de nouveau assuré qu’il « n’y avait pas de zone de non-droit ».
« Ici, vous êtes à quelques mètres de la Grande Borne, il y avait des policiers placés pour surveiller ce carrefour où il y avait déjà eu plusieurs agressions et où il y a une caméra de surveillance particulièrement importante, c’est pour ça que, moi, je crois en la vidéosurveillance », a-t-il déclaré alors qu’il doit se rendre dans la journée au chevet des agents blessés.
Un policier se trouvait toujours entre la vie et la mort, lundi 10 octobre au matin, après cette agression d’une violence rare, visiblement préméditée et ciblée. Une agression dénoncée par l’ensemble de la classe politique, François Hollande en tête qui l’a qualifiée d’« intolérable ». Le président de la République s’est engagé à ce que « tout [soit] fait pour retrouver les auteurs et les traduire devant la justice pour qu’ils soient condamnés à une peine à la mesure de la gravité de leur acte ». Pour Bernard Cazeneuve, le ministre de l’intérieur, ces policiers ont été « confrontés à une bande de sauvageons qui ont agi avec lâcheté », et qui seront « rattrapés », a-t-il déclaré sur RTL le 10 octobre.
Lire aussi : Un des policiers visés par une attaque aux cocktails Molotov est entre la vie et la mort

« Il aurait été empêché de sortir »
Les faits se sont déroulés samedi 8 octobre dans l’après-midi, autour de 15 heures. Deux équipages de voitures de police étaient en surveillance « statique », à un carrefour connu pour être un lieu d’embuscade pour de nombreux vols à la portière et agressions. Un carrefour situé à l’entrée de la Grande Borne, cité dure de quelque 3 600 logements pour environ 12 000 habitants, gangrenée par divers trafics, quartier d’enfance d’Amédy Coulibaly, notamment, le tueur de l’Hyper Cacher, le 9 janvier 2015.
Les policiers étaient à l’arrêt, stationnés, quand, selon les premiers éléments de l’enquête, dix à vingt personnes ont attaqué les deux véhicules avec des barres de fer ou des pierres, puis en jetant des cocktails Molotov à l’intérieur des habitacles. Un brigadier âgé de 38 ans et une jeune gardienne de la paix, stagiaire de 29 ans, qui faisaient équipe dans une des deux voitures, ont réussi à s’extirper rapidement. Le deuxième équipage a eu moins de chance. « Il aurait été empêché de sortir », explique une source policière, tout en précisant toutefois que cet élément doit encore être recoupé.
Attaque à la disqueuse
Les quatre policiers ont tous été grièvement blessés. La moins touchée est la jeune stagiaire, qui s’en sort avec vingt et un jours d’incapacité temporaire de travail (ITT). Mais le brigadier qui était avec elle a été brûlé aux mains et blessé aux jambes par des projectiles. Dans l’autre véhicule, une gardienne de la paix de 39 ans, mère de trois enfants, a été brûlée sur 15 % du corps, aux mains et au visage. Il lui a été reconnu quatre-vingt-dix jours d’ITT. Celui dont le sort est toujours incertain est l’adjoint de sécurité de 28 ans qui l’accompagnait. Lui a été brûlé sur 30 % du corps, dont les mains et le visage. Ses poumons ont été sérieusement touchés.
Le carrefour où stationnaient les deux véhicules de police avait été équipé, il y a plusieurs mois, par la mairie de Viry-Châtillon d’une caméra de surveillance, accrochée à un lampadaire. Cette caméra gênait notamment le trafic de stupéfiants et avait fait l’objet de plusieurs tentatives de destruction : une première fois à la disqueuse, une autre fois, au moyen d’une voiture bélier lancée sur le poteau lumineux. « Mais ce n’est pas la caméra que surveillaient les policiers, ils veillaient juste à la sécurité de la population », précise-t-on à la direction générale de la police nationale.
« Tueurs de flics »
L’enquête devra déterminer le mobile exact de cette attaque ciblée, les conditions dans lesquelles elle a été préparée, le nombre d’assaillants présumés et leur rôle respectif. La tâche s’annonce d’ores et déjà délicate, dans un quartier sensible comme la Grande Borne, où prévaut la loi du silence. Les auditions des policiers ont déjà eu lieu. Celles des témoins et du voisinage sont en cours. Les images de la caméra de vidéoprotection devraient être elles, en tout cas, rapidement exploitées.
« Ces agressions à l’encontre des policiers par des “tueurs de flics” doivent être punies des peines maximales et ne doivent pouvoir faire l’objet d’aucun aménagement. Les sanctions judiciaires actuelles ne conviennent pas », a réagi Philippe Capon, le secrétaire général du syndicat UNSA-Police.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/10/10/une-attaque-premeditee-contre-des-policiers_5011092_1653578.html#XoPwDyAgo3qiG8QH.99

A FRANÇA FARTOU-SE DE À VARA METER JINDUNGO NO CU DOS OUTROS PORQUE PARA ELES ERA REFRESCO...AGORA ESTÃO ENTALADOS E COLONIZADOS...