on a bien compris que le progressisme antiraciste n'était que le successeur du communisme, avec les mêmes méthodes totalitaires mises au point par le Komintern dans les années 1930. "Tout anticommuniste est un chien", disait Sartre. Tout adversaire de l'antiracisme est pire qu'un chien. En tout cas, dit Sopo, ne devrait pas être invité à la télé. La télé, c'est important pour Sopo. C'est vrai, on ne l'y voit pas assez. Amis producteurs, faites quelque chose !
Pendant vingt ans, l'antiracisme, Sopo le reconnaît lui-même, a régné en maître sur nos esprits. Alors, faisons son bilan. Le multiculturalisme qui remplace l'assimilation ; l'ethnicisation des questions sociales plutôt que la lutte des classes ; la déconstruction du roman national remplacé par la concurrence victimaire ; la haine institutionnalisée de la France autour de la figure totémique de Dupont Lajoie.
IDIOTS UTILES DU CAPITALISME
L'antiracisme fut le rideau de fumée qui occulta la soumission socialiste aux forces libérales. Les antiracistes ont avec la finance internationale un point commun essentiel : le refus des frontières. Avec les progressistes de tout poil, ils ont détruit les derniers obstacles à la toute-puissance du marché : famille traditionnelle, nation, Etat. Les premiers servent les intérêts de la seconde. Idiots utiles du capitalisme.
Osons donc ce que Sopo interdit ; réintroduisons le réel dans le débat récent autour de l'immigration. Selon le ministère des affaires étrangères, 30 % à 80 % des actes d'état civil sont frauduleux en Afrique. Les mariages entre Français et étrangers représentent désormais près de 30 % des mariages transcrits dans notre état civil ; la moitié de ces 90 700 mariages ont été célébrés à l'étranger en 2005 ; la progression en dix ans des mariages de Français au Maghreb et en Turquie a explosé de 731 %. En 1994, ils étaient 1 129 ressortissants algériens à épouser un Français. En 2005, ils sont 12 457. Onze fois plus. L'amour, bien sûr Sopo !
En vérité, c'est l'échec de l'intégration qui nourrit l'immigration d'aujourd'hui. Dans les cours de récréation de nos écoles, les enfants se regroupent par clans ethniques qui s'ignorent ou se détestent : "Les rebeus, les reunois, les feujs, les noichs ou les caifrans". Et l'insulte suprême est : "Sale Français !" Les enfants juifs sont interdits d'école publique dans nombre de banlieues et sont contraints de se replier sur les écoles confessionnelles. Les bandes ethniques s'affrontent à la gare du Nord. Lors de la présidentielle, on a vu à l'oeuvre un terrifiant vote ethnique, comme l'a justement noté Jérôme Jaffré (Le Monde du 8 juin) : 94 % des électeurs qui se disent musulmans ont voté Ségolène Royal ; 77 % de ceux qui se disent catholiques pratiquants ont voté Nicolas Sarkozy.
Mais tout cela n'existe pas. Vous avez rêvé, braves gens. Tout va très bien, Madame la Marquise. C'est Dominique Sopo qui vous le chante. En lisant Sopo, j'ai compris que je n'étais qu'un prétexte. Sopo en veut au peuple français d'avoir voté pour des "députés extrémistes" (il parle d'élus UMP, pas de chemises brunes). Et aussi sans doute, un président extrémiste. Il reproche surtout aux "compagnons de route antiracistes" de rester silencieux. C'est triste de se retrouver seul. Mais peut-être les compagnons de route sont-ils sidérés par cette réalité que je décrivais à gros traits. Naïveté stupide de réactionnaire borné.
A PARTIR DE DETERMINADO NÚMERO DE IMIGRANTES NACIONALIZADOS AS PORTAS SE AGORA ESTÃO ABERTAS FICARÃO ESCANCARADAS.TUDO MUDARÁ.O BRANCO FICA PRETO E O PRETO BRANCO.SEM MAIS.