José Manuel Barroso, le caméléon
LE MONDE | 13.06.09 | 14h33 • Mis à jour le 13.06.09 | 15h37 Réagissez (2) Classez Imprimez Envoyez Partagez
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Bruxelles, bureau européen
Après avoir voté au Portugal, le 7 juin, José Manuel Barroso s'est dépêché de revenir à Bruxelles, où il est resté rivé toute la soirée devant la télévision. Tandis que la droite européenne, qui le soutient, triomphait dans les urnes, le président de la Commission s'est fendu d'un bref message pour "féliciter" les nouveaux élus. Prudent, et consensuel comme à son habitude, il s'est bien gardé de crier victoire, depuis son bureau au 13e étage du Berlaymont, à deux pas du Parlement européen.
Edition abonnés Archive : Grandes manœuvres autour de la reconduction de M. Barroso
Les élections ont livré leur verdict, mais la campagne engagée de longue date par M. Barroso, la seule qui compte vraiment à ses yeux, entre dans le vif du sujet. Chefs d'Etat et de gouvernement des Vingt-Sept devraient soutenir au moins le principe de sa reconduction, lors de leur sommet des 18 et 19 juin, à Bruxelles. Mais de nombreux eurodéputés, comme Daniel Cohn-Bendit, réclament la formation d'une coalition "anti-Barroso".
Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, qui le soutiennent sans entrain, ne sont pas non plus pressés de le reconduire sans avoir visé sa prochaine feuille de route. Vilipendé par les uns, soutenu du bout des lèvres par les autres, ce quinquagénaire aux faux airs de Lino Ventura aura tout tenté pour assouvir son ambition.
En cinq ans, l'ancien premier ministre du Portugal a été contraint à évoluer. En juin 2004, il avait été fait roi par les Britanniques. Son nom était apparu à la dernière minute, sorti du chapeau par un Tony Blair au sommet de son influence. Le président français Jacques Chirac et le chancelier allemand Gerhard Schröder avaient entériné sans enthousiasme la nomination "par défaut" de l'ancien hôte du sommet des Açores - cet archipel portugais où George Bush avait rencontré ses alliés juste avant l'invasion de l'Irak, en mars 2003, au grand dam des dirigeants français et allemand opposés au conflit.
L'ancien premier ministre de centre droit a donc commencé son mandat avec un agenda très britannique, c'est-à-dire très libéral, et un slogan qui sonnait comme le désaveu des années Delors (la référence qui agace toujours M. Barroso), "moins et mieux légiférer". Le commissaire chargé du marché intérieur, Charlie McCreevy, ancien ministre libéral des finances irlandais, allait incarner à merveille le souci dérégulateur de son patron, pour le plus grand bonheur des milieux d'affaires. M. Barroso choisit même à ses débuts de recentrer l'action de l'exécutif européen sur "la croissance et l'emploi", quitte à mettre au second plan l'environnement et le social.
"M. Barroso a très vite été rattrapé par les événements", observe un commissaire originaire d'Europe centrale. Le double non à la Constitution, au printemps 2005, l'a convaincu de refondre, sous la pression du Parlement, la directive sur la libéralisation des services, reçue en héritage de la précédente Commission. Puis la lutte contre le réchauffement climatique et la crise financière se sont invitées au menu. M. Barroso a su prendre le train de la première, mais il a tardé à réagir à la seconde, au grand dam de Paris et de Berlin. La mutation de celui qui se présente désormais comme un "réformateur du centre" est pourtant bel et bien engagée.
Le président sortant de la Commission peut se targuer d'avoir lancé un vaste train de mesures destinées à lutter contre le réchauffement climatique. C'est lui aussi qui a déterré avec succès l'idée d'un Fonds d'ajustement à la mondialisation, susceptible d'aider les salariés touchés par les restructurations. Enfin, le Barroso nouveau plaide pour une "meilleure régulation" afin de sortir de la crise.
Cette prise de conscience, que ses détracteurs jugent incomplète et tardive, s'accompagne d'une autre mutation. Pour mener sa barque, M. Barroso, a très rapidement délaissé les habits de l'ancien premier ministre du Portugal, autrefois prompt à défendre la cause des petits Etats membres. A Bruxelles, il est vite devenu l'homme du compromis, "partenaire" des gouvernements, et au service des pays les plus puissants. Il a théorisé son approche : inutile de lancer des projets quand la Commission pressent, ce qui est souvent le cas, que les capitales vont en bloquer l'adoption. C'est ainsi que M. Barroso s'est bien gardé de pousser les feux de la régulation financière, avant que la crise ne modifie ces derniers mois le rapport de forces entre la France et l'Allemagne d'une part, et la Grande-Bretagne d'autre part. Sous la pression des deux premières, il le fait aujourd'hui d'autant plus volontiers que ses anciens parrains, les Britanniques, sont à terre.
Voyageur aux quatre coins de continent, M. Barroso s'est fait une spécialité de soigner ses appuis. Inquiet pour sa reconduction, il vient, mercredi 10 juin, de nommer à la direction générale du budget un haut fonctionnaire d'origine française, Hervé Jouanjean, comme un clin d'oeil à l'Elysée qui le pressait d'agir en ce sens. Parfois, il botte au contraire en touche : quand les Britanniques et les Français se bagarrent, fin 2008, pour placer un de leur ressortissant à la tête du service juridique et de la direction générale de la concurrence, il tranche en nommant un Espagnol et un Néerlandais à ces postes stratégiques. Les fonctionnaires de la Commission doivent s'habituer à gérer les dossiers en fonction des priorités politiques de leur patron. Telle ou telle procédure d'infraction, comme celle sur les nitrates dans les eaux bretonnes, sont mises au frigo.
"M. Barroso est un fin tacticien, mais il manque de courage, et de vision", juge un directeur général. "Il court un peu trop derrière les dirigeants des grands pays, renchérit Graham Watson, le chef du groupe libéral au Parlement européen. Si Delors avait adopté la même attitude, on n'aurait jamais eu l'euro." Quand on le compare à M. Delors, M. Barroso a beau jeu de mettre en avant les divergences récurrentes entre la France et l'Allemagne, inexistantes à l'époque de M. Delors, puisqu'il était soutenu par le tandem François Mitterrand-Helmut Kohl.
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Saturday, June 13, 2009
OS COMEDIANTES DA POLÍTICA
TRIBUNA: JULIO MARÍA SANGUINETTI
La comedia del poder
Gran Cuñado, una parodia humorística de Gran Hermano, que dirige el animador televisivo Marcelo Tinelli. Como explicara estos días Soledad Gallego (EL PAÍS, 20 de mayo), se trata de una caricatura de los políticos que el 28 de junio dirimirán supremacías en una elección parlamentaria de medio término que incluye a la propia presidenta Cristina Fernández de Kirchner y a su antecesor y marido.
Un corrosivo programa de televisión argentino caricaturiza a los candidatos electorales
Los políticos viven aterrorizados por lo que allí les pueda pasar y la gente se ríe como si le hicieran cosquillas, porque el trabajo es técnicamente memorable, con artistas que logran imitaciones desopilantes de esas figuras.
¿Por qué tanto azareo, entonces? Pues porque un programa así, en el 2001, fue fundamental en la caída del presidente De la Rúa, un político de larga trayectoria, legislador con historia, alcalde bonaerense y, sobre todo, una buena persona, a quien la caricatura lo estampó como un hombre vacilante, distraído, casi tonto, que siempre equivocaba la puerta de salida. En una palabra, se trata de un arma terrible, como ya lo decía Maquiavelo en sus consejos al Príncipe, que podía ser amado o temido, pero nunca ridiculizado.
OS NOSSOS COMEDIANTES MAFIOSOS TOMAM BEM CONTA DA PROPAGANDA PARA QUE TAL NÃO ACONTEÇA POR CÁ...
La comedia del poder
Gran Cuñado, una parodia humorística de Gran Hermano, que dirige el animador televisivo Marcelo Tinelli. Como explicara estos días Soledad Gallego (EL PAÍS, 20 de mayo), se trata de una caricatura de los políticos que el 28 de junio dirimirán supremacías en una elección parlamentaria de medio término que incluye a la propia presidenta Cristina Fernández de Kirchner y a su antecesor y marido.
Un corrosivo programa de televisión argentino caricaturiza a los candidatos electorales
Los políticos viven aterrorizados por lo que allí les pueda pasar y la gente se ríe como si le hicieran cosquillas, porque el trabajo es técnicamente memorable, con artistas que logran imitaciones desopilantes de esas figuras.
¿Por qué tanto azareo, entonces? Pues porque un programa así, en el 2001, fue fundamental en la caída del presidente De la Rúa, un político de larga trayectoria, legislador con historia, alcalde bonaerense y, sobre todo, una buena persona, a quien la caricatura lo estampó como un hombre vacilante, distraído, casi tonto, que siempre equivocaba la puerta de salida. En una palabra, se trata de un arma terrible, como ya lo decía Maquiavelo en sus consejos al Príncipe, que podía ser amado o temido, pero nunca ridiculizado.
OS NOSSOS COMEDIANTES MAFIOSOS TOMAM BEM CONTA DA PROPAGANDA PARA QUE TAL NÃO ACONTEÇA POR CÁ...
A CHINA PRECISA DE SER PROTEGIDA...
La OTAN envía 8.000 soldados a los comicios de Afganistán
RICARDO M. DE RITUERTO - Bruselas - 13/06/2009
Entre 8.000 y 10.000 soldados reforzarán circunstancialmente el creciente despliegue militar de la OTAN en Afganistán para proteger el desarrollo de las elecciones presidenciales que se celebrarán el 20 de agosto. España contribuirá con un batallón de 450 militares que serán repatriados un mes después de que concluya el proceso electoral.
MAS NÃO MANDA NEM UM SOLDADO... TEM POUCOS...
RICARDO M. DE RITUERTO - Bruselas - 13/06/2009
Entre 8.000 y 10.000 soldados reforzarán circunstancialmente el creciente despliegue militar de la OTAN en Afganistán para proteger el desarrollo de las elecciones presidenciales que se celebrarán el 20 de agosto. España contribuirá con un batallón de 450 militares que serán repatriados un mes después de que concluya el proceso electoral.
MAS NÃO MANDA NEM UM SOLDADO... TEM POUCOS...
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POR CÁ QUANTOS VAMOS MANDAR?O OBAMA MANDA...
SÓ NA PALESTINA CLARO...
Colonos, el enemigo interior
El medio millón de colonos en territorios palestinos ocupados supone el principal obstáculo a la paz y viola los principios fundacionales de Israel. Ahora Netanyahu debe escoger entre ellos y Estados Unidos
AQUI É SÓ UMA RIQUEZA RAPIDAMENTE NACIONALIZADA NÃO VÁ FUGIR PARA LONGE...OU NÃO TER É DIREITOS "DISCRIMINATÓRIOS POSITIVOS...."
El medio millón de colonos en territorios palestinos ocupados supone el principal obstáculo a la paz y viola los principios fundacionales de Israel. Ahora Netanyahu debe escoger entre ellos y Estados Unidos
AQUI É SÓ UMA RIQUEZA RAPIDAMENTE NACIONALIZADA NÃO VÁ FUGIR PARA LONGE...OU NÃO TER É DIREITOS "DISCRIMINATÓRIOS POSITIVOS...."
POR CÁ SÓ FALTAM OS MILICIANOS.AO QUE O PODER TEM HORROR...
Mais de cinco horas de tiroteio no Rio de Janeiro
Ontem
Os moradores de duas favelas no subúrbio do Rio de Janeiro sofreram com mais de cinco horas de tiroteio, na noite de quinta-feira.
O tiroteio ocorreu numa disputa que envolveu traficantes de droga e grupos milicianos que controlavam comunidades.
A troca de tiros começou por volta das 22:30 (02:30 em Portugal). Segundo a polícia, criminosos teriam tentado retomar pontos de venda de drogas que haviam perdido para grupos de milícias nas favelas Dezoito e Saçu, no bairro Água Santa, periferia do Rio de Janeiro.
Ontem
Os moradores de duas favelas no subúrbio do Rio de Janeiro sofreram com mais de cinco horas de tiroteio, na noite de quinta-feira.
O tiroteio ocorreu numa disputa que envolveu traficantes de droga e grupos milicianos que controlavam comunidades.
A troca de tiros começou por volta das 22:30 (02:30 em Portugal). Segundo a polícia, criminosos teriam tentado retomar pontos de venda de drogas que haviam perdido para grupos de milícias nas favelas Dezoito e Saçu, no bairro Água Santa, periferia do Rio de Janeiro.
PROFESSORES OU GUARDAS PRISIONAIS?
Doze anos escolaridade obrigatória aprovada por unanimidade
ESPERO É QUE VÃO OBRIGAR OS "MENINOS" A "ESTUDAR" EM CENTROS DE FORMAÇÃO PROFISSIONAL E BEM LONGE DAS ESCOLAS FREQUENTADAS POR ALUNOS "NORMAIS".É QUE DE PARVOÍCES JÁ ESTÃO FARTOS OS PROFESSORES.QUE SÃO "AVALIADOS" PARA PAGAREM AOS SEUS ALUNOS IMPORTADOS DO MUNDO...
O SALAZAR TINHA BOAS ESCOLAS DE ENSINO TÉCNICO.A ESQUERDA DEU CABO DELAS.AGORA ANDA A FAZER "PROPAGANDA" DE PSEUDO-FORMAÇÃO PROFISSIONALIZANTE...
ESPERO É QUE VÃO OBRIGAR OS "MENINOS" A "ESTUDAR" EM CENTROS DE FORMAÇÃO PROFISSIONAL E BEM LONGE DAS ESCOLAS FREQUENTADAS POR ALUNOS "NORMAIS".É QUE DE PARVOÍCES JÁ ESTÃO FARTOS OS PROFESSORES.QUE SÃO "AVALIADOS" PARA PAGAREM AOS SEUS ALUNOS IMPORTADOS DO MUNDO...
O SALAZAR TINHA BOAS ESCOLAS DE ENSINO TÉCNICO.A ESQUERDA DEU CABO DELAS.AGORA ANDA A FAZER "PROPAGANDA" DE PSEUDO-FORMAÇÃO PROFISSIONALIZANTE...
AGORA IMAGINEM SE HOUVESSE ARMAS Á MÃO...
Gangue aos tiros após assalto a ourivesaria
00h00m
ANA CORREIA COSTA
Grupo reage com violência a populares que os tentaram capturar na Trofa.
Não fosse ter-se dado o caso de um homem enfrentar quatro indivíduos armados e encapuzados e teria sido, apenas, mais um roubo à mão armada a uma ourivesaria com disparo à mistura. Na fuga, os assaltantes foram apedrejados.
BASTAVA FUZILAREM DUAS OU TÊS QUADRILHAS QUE ACABAVAM OS ASSALTOS...
00h00m
ANA CORREIA COSTA
Grupo reage com violência a populares que os tentaram capturar na Trofa.
Não fosse ter-se dado o caso de um homem enfrentar quatro indivíduos armados e encapuzados e teria sido, apenas, mais um roubo à mão armada a uma ourivesaria com disparo à mistura. Na fuga, os assaltantes foram apedrejados.
BASTAVA FUZILAREM DUAS OU TÊS QUADRILHAS QUE ACABAVAM OS ASSALTOS...
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