Monday, November 19, 2018

PORTANTO E COMO PREVISTO É UM TERRORISTA CRISTÃO QUE O CPI VAI AVIAR...

Centrafrique : première extradition d’un ex-chef de milice vers la Haye
Cette première extradition vers la Cour pénale internationale se fait sur fond de résurgence des violences dans plusieurs points du pays.

Le Monde avec AFP Publié le 17 novembre 2018 à 16h58, mis à jour hier à 02h26


Un député centrafricain, ancien chef de milice Alfred Yékatom, a été extradé samedi 17 novembre vers la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye qui avait émis un mandat d’arrêt « pour sa responsabilité pénale présumée de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité » commis entre décembre 2013 et août 2014, a déclaré une source gouvernementale. Il est arrivé au centre de détention, a annoncé Fadi El Abdallah, un porte-parole dans la nuit de samedi à dimanche.

Un député centrafricain, ex-chef de milice Alfred Yékatom, a été extradé samedi vers la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye
Un député centrafricain, ex-chef de milice Alfred Yékatom, a été extradé samedi vers la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye Gaël Grilhot/ AFP
C’est la première extradition de RCA vers la CPI depuis l’ouverture de l’enquête sur la Centrafrique en septembre 2014 sur les crimes de guerre et crimes contre l’humanité qui y auraient été commis à partir de 2012.

Fatou Bensouda, procureur de la CPI, s’est félicitée samedi de ce transfèrement, promettant au peuple centrafricain de « poursuivre sa quête de vérité et de justice ». « La remise aujourd’hui [samedi] de ce suspect fait avancer la cause de la justice en République centrafricaine », a-t-elle estimé dans un communiqué.

Une audience « dans les meilleurs délais »
M. Yekatom, également connu sous le nom de colonel Rombhot, ou parfois « Rambo », est un ex-chef des milices antibalaka, autoproclamées d’autodéfense, du sud du pays. En 2015, il avait été placé sous sanctions du Trésor américain, qui le soupçonnait d’avoir mené des campagnes d’exactions contre des populations musulmanes, d’avoir tué des civils à Mbaiki (sud) et utilisé 153 enfants comme combattants. La même année, il avait également été mis sous sanctions par l’ONU qui a émis une interdiction de voyager et un gel de ses avoirs. Ancien caporal-chef de l’armée centrafricaine, M. Yekatom avait été élu en 2016 député à l’Assemblée nationale. Il a été arrêté fin octobre après avoir ouvert le feu dans l’hémicycle lors de l’élection du nouveau président du Parlement.

Alfred Yekatom, 43 ans, « aurait commandé un groupe d’environ 3 000 » combattants antibalaka, selon la CPI. Il pourrait être responsable, en tant que chef militaire, de « meurtre », de « torture et traitements inhumains », de « mutilations », d’« attaques intentionnelles contre la population civile » et contre « des bâtiments consacrés à la religion ».

La Cour pénale internationale a de même « trouvé des motifs raisonnables de croire » que M. Yekatom aurait lui-même « commis ou ordonné, sollicité, encouragé et facilité » les crimes indiqués. Ces crimes auraient été commis à Bangui et dans la préfecture de la Lobaye (sud), selon la CPI.

L’audience de comparution de M. Yekatom aura lieu « dans les meilleurs délais » après son arrivée à La Haye, avait précisé la Cour samedi. « C’est un message fort pour les leaders des groupes armés. Ceux qui pensent s’arroger une amnistie à la table des négociations font fausse route », a réagi Pierre Brunisso, de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) à Bangui.

Dans le centre du pays, 37 morts jeudi
Son extradition vers la CPI intervient alors que le centre et l’ouest de la Centrafrique sont le théâtre de violences meurtrières depuis plusieurs jours. Dans le centre, des combats entre groupes armés ont fait au moins 37 morts jeudi, et dans l’ouest un Casque bleu a été tué vendredi. L’identité des assaillants n’est pas connue, mais la zone où l’attaque a eu lieu, est aussi une région où est très présent depuis le début de l’année, le groupe armé Siriri. Les affrontements qui opposent ce groupe, composé en majorité d’éleveurs peuls, et les Casques bleus sont fréquents. C’est d’ailleurs là aussi qu’a été mortellement blessé un autre Casque bleu en juin dernier.

Dans la capitale aussi, le calme semble précaire. Vendredi soir, une explosion a été entendue dans le quartier qui abrite la majorité des musulmans de Bangui, le PK5, au niveau de la maison d’un chef de milice. Plusieurs sources concordantes ont indiqué que l’explosion aurait été causée par un drone, sans qu’il soit possible de vérifier cette information.

Jeudi déjà, d’autres combats avaient eu lieu dans le centre du pays, à Alindao, durant lesquels au moins une quarantaine de personnes dont deux prêtres avaient été tuées. Un bilan vendredi soir, émanant d’un rapport interne de l’ONU, faisait état de 37 morts, mais d’autres chiffres plus élevés sont avancés, sans qu’il soit possible encore de les confirmer.


Ces combats ont opposé des milices antibalaka, autoproclamées d’autodéfense, à des combattants du groupe armé Union pour la paix en Centrafrique (UPC). L’Eglise catholique, le couvent et le camp de déplacés de la ville ont été brûlés, et des milliers de civils ont dû de nouveau fuir en brousse. Alindao a longtemps été la principale base de l’UPC, un groupe armé dirigé par Ali Darassa, un des principaux groupes de l’ex-coalition Séléka qui avait renversé le régime de François Bozizé en 2013.

Des milliers de civils ont dû fuir en brousse
Jeudi toujours, le Conseil de sécurité de l’ONU a débattu à New York du renouvellement de la mission onusienne en Centrafrique, la Minusca, présente depuis 2014 et qui fait l’objet de nombreuses critiques en raison de son incapacité à faire face aux violences. A ces critiques s’est ajoutée une querelle entre la Russie, les Etats-Unis et la France à propos d’un projet de résolution déposé par Paris.

Celui-ci dénonçait les récentes tentatives russes d’organiser des accords de paix parallèles à l’initiative de l’Union africaine (UA), qui est « le seul cadre » possible pour parvenir à une solution. En réponse, Moscou a estimé que la France devait laisser de côté ses « intérêts nationaux paroissiaux » en Centrafrique, ancienne colonie où Paris a toujours été présent militairement depuis l’indépendance en 1960.

Moscou, en pleine offensive diplomatique dans le pays depuis début 2018, a engagé durant l’été une médiation entre groupes armés, parallèle sinon concurrente de celle de l’Union africaine, avec une réunion fin août à Khartoum.

Le projet de résolution n’a pas été adopté, et le Conseil a voté à l’unanimité pour étendre d’un mois le mandat de la mission, en attendant un nouveau vote le 15 décembre pour l’adoption d’une nouvelle résolution.

SE BEM ME LEMBRO A COISA COMEÇOU COM UM GOVERNO ISLÂMICO NA RCA MUITO EXPANSIONISTA DA VERDADEIRA RELIGIÃO.
É ISTO QUE A MALTA AGORA DEFENDE...

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