Saturday, July 18, 2009

POR CÁ É AUTOMÁTICO

La situation est devenue intenable, marquée par de nombreuses occupations. Des grèves de la faim très longues ont été menées, forçant parfois Mme Turtelboom à accorder des droits de séjour provisoires. Les centres d'accueil débordent, ce qui force les autorités à loger de très nombreux sans-papiers dans des hôtels, à Bruxelles. Les syndicats, l'ensemble des églises, les recteurs d'université et des ONG appellent ensemble à trouver une solution.

En mars 2008 déjà, le gouvernement fédéral, alors présidé par Yves Leterme, avait fixé des critères de régularisation qui n'ont jamais été traduits dans les faits. Exercer un travail, s'être soumis à une procédure administrative, séjourner depuis longtemps dans le pays, parler l'une de langues nationales, être "ancré localement" : tout cela devait favoriser l'obtention d'un titre de séjour. Les partis au pouvoir ne sont toutefois pas parvenus à s'entendre.

M. Van Rompuy espère réussir là où M. Leterme a échoué. Mais définir les "critères d'ancrage" exige de savoir à qui ils s'appliquent. Or le gouvernement se dit incapable de chiffrer le nombre de personnes régularisables. Les estimations vont de 20 000 personnes, du côté flamand, à 80 000 selon des sources francophones. "La grande opération de régularisation a eu lieu en 2000-2001", souligne de son côté le premier ministre. Sous-entendu : il n'ira pas au-delà. On estime que, à l'époque, 30 000 dossiers avaient été acceptés, soit 50 000 à 70 000 personnes.

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