Sunday, January 13, 2008

KOSOVO OUI ET NON POUR LA CORSE?

Manifestation, incendie et explosion en Corse
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 13.01.08 | 08h47 • Mis à jour le 13.01.08 | 08h55
Un attentat à l'explosif a visé samedi en fin de soirée le bâtiment de la délégation militaire départementale à Bastia, sans faire de victime et en provoquant des dégâts légers, a-t-on appris auprès des services de sécurité intérieure de l'île. Peu avant minuit, dans le quartier de la citadelle, une charge d'environ 150 à 200 g, déposée devant la porte d'entrée du bâtiment, a brisé cette dernière et soufflé plusieurs vitres des habitations alentour.


Plus tôt dans l'après-midi, à l'issue d'une manifestation à l'appel de dix-huit mouvements, partis et syndicats nationalistes corses, ayant pour mot d'ordre "resistenza é liberta", des manifestants nationalistes avaient occupé l'Assemblée territoriale de la Corse, à Ajaccio, où un incendie, rapidement circonscrit, s'est déclaré dans les bureaux de la présidence. Les manifestant ont occupé l'hémicycle de l'Assemblée de Corse jusqu'aux environs de 22 heures. Alors qu'ils débattaient de la poursuite de leur occupation, un incendie s'est déclenché au 3e et dernier étage du bâtiment, dans les bureaux d'Ange Santini, président du conseil exécutif de Corse, d'où une épaisse fumée et quelques petites flammes s'échappaient.

Le bâtiment était alors évacué par les manifestants et le sinistre rapidement circonscrit par les pompiers. Mme Michèle Alliot-Marie a fait part dimanche de son "indignation" face aux "exactions" commises. Dans un communiqué commun, Ange Santini et Camille de Rocca-Serra, président de l'Assemblée de Corse, ont également condamné "avec la plus grande fermeté l'envahissement et les actes de vandalisme dont a été la cible la Collectivité territoriale de Corse".

Samedi en fin de soirée, le procureur de la République d'Ajaccio a indiqué qu'une enquête de flagrance avait été ouverte pour "destruction de bien public à l'aide d'un moyen dangereux pour les personnes en réunion"."L'origine criminelle de cet incendie ne fait aucun doute. L'enquête permettra d'établir les responsabilités des personnes l'ayant commis durant cette occupation illégale", a affirmé le représentant du parquet.

Les organisateurs de cette occupation dénonçaient la "répression" qui serait, selon eux, exercée en Corse avec une soixantaine d'interpellations assorties de prises d'ADN en quelques semaines, pour seulement quelques mises en examen. Le porte-parole du Comité anti-répression, Jean-Philippe Antolini, avait réitéré ses principales revendications : rapprochement puis libération des prisonniers, arrêt des prises d'ADN sur les personnes interpellées et contestation de la condamnation d'Yvan Colonna.

EM PORTUGAL AINDA VAMOS DAR MAIS PAÍSES LUSÓFONOA AO MUNDO.MADEIRA, AÇORES E QUEM SABE O ALLGARB... SE TAL ACONTECER DEVERÁ SER OBRIGATÓRIO CRIAR O BANTUSTÃO DA GRANDE LISBOA TAMBÉM...

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